Depuis longtemps, le début en fait, on sentait poindre le feu punk qui anime le duo derrière ses atours blues ; notamment en live où la chanteuse Amandine se révèle assez impressionnante. Le propre des artistes étant de faire évoluer leur univers, il est assez rassurant de voir le duo en pleine mutation. Ainsi, cette nouvelle mini livraison de cinq titres (un format décevant alors que le groupe a déjà sorti deux albums) voit le groupe se laisser aller à son goût pour les décibels (cf. le titre d'ouverture « Mama got the devil eye ») mais également pour le rock garage voire psychédélique (cf. « The Morning Room ») prenant corps sous les coups de butoir d'un orgue farfisa baroque, une autre nouveauté dans l'univers du groupe, en décalage avec le chant puissant et abrupt d'Amandine. Sauvage et brûlant, Catfish excelle dans un rock’n’roll oblique, où les compositions labyrinthiques prennent de nombreux détours, et où la forme, les arrangements, sont suffisamment soignés (cf. la très dark « Death Army ») pour éviter l'écueil épuisant du rock joué sans mesure ni nuances. Un seul regret, on aurait aimé un album complet.
https://www.catfish-music.com/
https://www.facebook.com/Catfish.Officiel/
https://twitter.com/catfishofficiel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire