Chanteuse bien connue, pratiquement dix ans de carrière et cinq albums au compteur, 2017 a vu la première sortie en solo de Becca Stevens. Et c'est une plongée dans l'inconnu pour la chanteuse/guitariste qui s'éloigne de plus en plus du jazz au profit d'une approche où le folk et la pop s'entremêlent harmonieusement dans une forme musicale des plus atmosphériques mettant en avant les chœurs et un travail vocal de premier plan (cf. l'audacieuse « Queen mab ») . En tout cas, cela lui va bien au teint, son grain de voix éthéré étant particulièrement bien à son aise dans ces ambiances aériennes, nuageuses, où même les poussées rythmiques se font dans une certaine douceur (cf. « 45 bucks », l'excellente « Mercury »). La main près du téléphone et avec l'aide de quelques amis (Laura Mvula, David Crosby) Becca Stevens accouche ainsi d'un album onirique propre à faire rêver les oreilles (cf. « Venus »). Un véritable travail d'exploration pour l'artiste qui trouve sa voie en dehors des chemins balisés. Un petit coup de cœur pour finir : le folk en apesanteur de « Lean on » et de « We knew love ».
http://www.beccastevens.com/
https://www.facebook.com/BeccaStevensBand
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