Nouvel EP pour les Bigmoneymakers, le
quintet parisien. Un petit mot pour commencer afin de souligner la
superbe présentation du cd, et sa pochette en noir et blanc
magnifique. L'objet est accompagné, fait rarissime pour un disque de
cinq titres, d'un livret (sublime) d'inspiration BD. Ça n'a l'air de
rien dit comme ça, mais c'est finalement très important dans le
fond. Pour une raison toute simple, le disque fait envie avant même
que l'on ai écouté la moindre note. Et puisqu'on en parle lorsque
qu'arrive le fatidique moment de l'écoute, la découverte du groupe
comble. La première plage, « 1789 » est d'une ambition
monstre. Ouverture digne d'un disque classique avec clavecin et
arrangements de cordes, l'auditeur est dans un premier temps
complètement désarçonné, est-on en présence d'un groupe de rock
n'roll ? Vraiment ? On est rassuré lorsque les guitares
rentrent en scène et en son quelques mesures plus loin dans un
mélange harmonieux digne de Weezer. Risquée, étonnante et quoi
qu'il en soit, couillue, l'ouverture est parfaite. Comparativement,
les quatre autres plages peuvent apparaître bien sagement
classique... Mais c'est faire bien peu de cas de la qualité de la
musique ici proposée. Visiblement inspirés par la génération
2001, Strokes et Consorts, les Bigmoneymakers excellent dans ce rock
mélodique sur rythmes disco, « Tired to get fired »,
« not that hot » dansant et nickel. Bien peu de choses
ont été laissées au hasard sur ce disque à la fois mélodique,
pêchu et riche d'ambiances variées. Production soignée, guitares
énormes et rythmique cadrée au millimètre (un grand soin a été
apportée à ce dernier paramètre), aucun doute possible, la copie
est propre, digne d'un groupe anglo-saxon. « Hope it's not too
soon » chantent-ils. Évidemment que non, on n'a que trop
attendu pour les découvrir...
https://fr-fr.facebook.com/bigmoneymakers
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