Chloe Charles, jeune artiste
Canadienne, apparaît sur la pochette de son premier album le visage
à demi couvert de peinture noire. Un peu à l'image de ce disque ou
de multiples influences s'entremêlent dans un mélange aussi
mélodique que gracieux. Du folk tout d'abord, la guitare acoustique
étant la fidèle compagne de Chloe depuis son adolescence. Les
cordes pincées et arpèges délicats qui composent la majorité de
ce premier effort rapprochent Chloe de la grande tradition des années
1960, Joni Mitchell et autres Buffy Sainte-Marie (« Soldier »,
« Amulet »). Mais élevée dans la passion des cordes,
Chloe ne peut s'empêcher de truffer ses compositions d'arrangements
de violons et autres violoncelles donnant un relief classique à sa
musique (« Captive », « Break the balance »,
« Nottingham Premonitions »). Mais point trop n'en faut
et Chloe fait également montre d'un talent d'écriture pop à toute
épreuve et son album est également frais et léger (« Tarot »,
« Soldier »). Enfin, il est impossible de terminer cette
chronique sans parler de l'empreinte vocale de la jeune artiste. Son
timbre est clair et diaphane mais révèle pourtant cette petite
cassure digne d'une chanteuse soul ou jazz. Douze compositions qui
procèdent d'une balance délicate qu'il serait malheureux de
briser...
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