C’est un point éphémère bien rempli qui a accueilli Winston McAnuff par un tonnerre d’applaudissements en ce vendredi soir. Dans la foulée de son excellent album « A Bang », le vétéran jamaïcain du reggae est (très bien) entouré ce soir du groupe de Camille Bazbaz, qui assure pour sa part les claviers, groupe dans lequel on reconnaît notamment Yarol Poupaud. A l’image de l’album, le concert donne de Winston McAnuff, l’image d’un artiste complet, bien loin de se satisfaire du seul genre reggae, dans lequel il excelle pourtant, piochant également son inspiration dans le rock alors que les soli de guitare, nous emmènent vers un terrain plus blues. Alternant entre deux instruments, Yarol apporte une touche rock à la deuxième guitare (« Jacob’s ladder ») et assure des lignes de basses puissantes sur les morceaux plus reggae/roots (« Hey Girl » ; « Angela Davis ») dans un parfait complément de l’excellente batteuse. Les claviers vintages de Monsieur Bazbaz apportant une touche soulful. Vêtu d’un pantalon de cuir noir et d’un tee-shirt à l’effigie de Bob Marley, Winston McAnuff prêche ses textes avant de s’enflammer d’une transe sauvage vers la fin du show. Quant à Yarol, il a l’air de se plaire dans la fosse qu’il a traversé une première fois sur les épaules d’un spectateur, chopant une pinte de bière au passage et portant un toast au public dans un fracas d’applaudissements, avant de retraverser la fosse une deuxième fois, à pieds cette fois, dansant et jouant son solo en même temps au centre d’une tranchée en plein milieu de la foule. Une bien belle soirée et qu’importe qu’il pleuve et qu’il vente à l’extérieur, la chaleur de Winston et de son reggae nous a bien réchauffé le cœur.
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