Premier ep pour cette jeune chanteuse originaire de Detroit et dorénavant installée à New York City. D’obédience plutôt pop, Alex Winston déploie sur ce premier effort un univers musical entre Kate Bush pour la voix et Carole King pour le songwriting. Enjouée, la musique d’Alex prend plus d’une fois lors de ces 6 titres inauguraux des airs de tubes en puissance. « Choices Notes » comme son titre l’indique déroule un irrésistible tapis de notes pianotées et légères auxquelles il est difficile de résister tellement la mélodie imprime durablement l’oreille. Les new-yorkais de The Knocks et le londonien Charlie Hugall qui ont produit (un peu trop peut-être) « Sister Wife » ont sortis les grands moyens pour mettre en valeur la voix si particulière d’Alex. Le son est travaillé à l’extrême et donne une sensation d’ampleur à l’écoute. Sa voix aérienne donne l’impression de planer au-dessus de la mêlée. C’est dans un registre plus dépouillé qu’elle séduit le plus, accompagnée d’un simple piano (l’intro de « Fingers and toes ») ou d’une guitare sèche (l’intro de « Don’t care about anything »). Même si un peu plus de simplicité ne lui ferait pas de mal, cet effort inaugural est des plus réussis. Et beaucoup plus convaincant que l’album de Florence and the machine à laquelle elle ne manquera pas de faire concurrence. Une interrogation subsiste cependant : Alex Winston tiendra-t-elle la distance sur la longueur d’un album ?
En concert le 16 février au nouveau casino (Paris).
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