C’est l’histoire de deux groupes jumeaux. Deux duos batterie et guitare apparus à l’orée du 21ème siècle. L’un, en s’adoucissant jusqu’à en devenir pop, deviendra l’une des stars de la sono mondiale et repliera les Zenith de France et de Navarre. L’autre, en poursuivant une recherche « bluesistique » basée sur la sauvagerie matinée de groove, se taillera aussi un joli succès, mais plus confidentiel. Deux groupes jumeaux donc, à ma droite The White Stripes, de Detroit, à ma gauche The Black Keys, d’Akron, Ohio.
Pour ce nouvel album, le sixième, les clefs noires sont passées sous les fourches caudines du producteur Danger Mouse (oui, je sais Gorillaz pff….). L’effet de surprise passé, ce sont des nouveaux horizons qui s’ouvrent pour ce groupe. Plus « produit », plus riche en termes d’arrangements, The Black Keys, ne sonnent plus comme un groupe sauvage, enregistré à l’arrache dans une cave. Ce qui est un mal pour un bien. Les Black Keys n’ont jamais sonné aussi « soul ». Piano, basse, orgue, moog, flûte, clarinette… Jamais auparavant les Black Keys n’avaient joué sur un registre aussi large. Il y a de cela un an à peine, un titre comme « Psychotic Girl » aurait semblé complètement incongru. Autre grande nouveauté, les Black Keys font également appel à des musiciens extérieurs. Marc Ribot, génial guitariste de Tom Waits, vient éclairer de sa guitare dyslexique les compositions du duo. Ce qui donne à cet opus, un petit lien de parenté avec l’œuvre barrée du grand Tom. Mais les Black Keys sont restés fidèles à leur envolées dignes de Led Zeppelin la guitare de Dan Auerbach est toujours aussi tranchante « All you ever wanted », « Remember when » (side B) sonnent comme du pur Black Keys, portées par une dynamique impeccable. D’autant que le batteur Patrick Carney, n’est pas non plus devenu manchot du jour au lendemain. Finalement de ce nouvel album, c’est le titre « Same old thing » qui résume le mieux ces Black Keys nouvelle mouture. Riff de guitare incisif, pas de doute on est bien chez les Black Keys, jusqu’à ce qu’un solo de flûte, plutôt hip hop, vienne nous désarçonner. Je n’irai pas jusqu’à dire que ce nouvel opus est le meilleur des Black Keys, il est cependant leur plus intriguant.
http://www.theblackkeys.com/
Pour ce nouvel album, le sixième, les clefs noires sont passées sous les fourches caudines du producteur Danger Mouse (oui, je sais Gorillaz pff….). L’effet de surprise passé, ce sont des nouveaux horizons qui s’ouvrent pour ce groupe. Plus « produit », plus riche en termes d’arrangements, The Black Keys, ne sonnent plus comme un groupe sauvage, enregistré à l’arrache dans une cave. Ce qui est un mal pour un bien. Les Black Keys n’ont jamais sonné aussi « soul ». Piano, basse, orgue, moog, flûte, clarinette… Jamais auparavant les Black Keys n’avaient joué sur un registre aussi large. Il y a de cela un an à peine, un titre comme « Psychotic Girl » aurait semblé complètement incongru. Autre grande nouveauté, les Black Keys font également appel à des musiciens extérieurs. Marc Ribot, génial guitariste de Tom Waits, vient éclairer de sa guitare dyslexique les compositions du duo. Ce qui donne à cet opus, un petit lien de parenté avec l’œuvre barrée du grand Tom. Mais les Black Keys sont restés fidèles à leur envolées dignes de Led Zeppelin la guitare de Dan Auerbach est toujours aussi tranchante « All you ever wanted », « Remember when » (side B) sonnent comme du pur Black Keys, portées par une dynamique impeccable. D’autant que le batteur Patrick Carney, n’est pas non plus devenu manchot du jour au lendemain. Finalement de ce nouvel album, c’est le titre « Same old thing » qui résume le mieux ces Black Keys nouvelle mouture. Riff de guitare incisif, pas de doute on est bien chez les Black Keys, jusqu’à ce qu’un solo de flûte, plutôt hip hop, vienne nous désarçonner. Je n’irai pas jusqu’à dire que ce nouvel opus est le meilleur des Black Keys, il est cependant leur plus intriguant.
http://www.theblackkeys.com/
P.S : J'aurai bien aimé içi vous présenter quelques nouvelles vidéos, mais ces dernières ayant mystérieusement disparues de Youtube ou alors "n'étant pas disponible" dans mon pays (la France ; mes amis francophones d'autres contrées auront-ils plus de chance ?) il faudra se contenter de quelques anciennes :
"Just got to be" (extrait de l'album "Magic Potion" )
"Your Touch" (extrait de l'album "Magic Potion" )
5 commentaires:
Ohhh Régis c'est tout maintenant, c'est pas possible cela ! C'est génial ce groupe, je viens d'écouter et je t'assure la F..c de Bruxelles va être dévalisée ! Du rock blues j'adore, c'est vrai que cela fait penser un peu à Led et rien que pour Psychotic Girl et Lies je l'achète tiens !
PS : Oui Godzilla cela craint mais Gnarls Barkley c'est vraiment super, le nouvel opus The Odd Couple vaut l'écoute. Il se démarque de leur premier St. Elsewhere et de leur hit Crazy (trop écouté...) pour aller dans une musique plus soul. Et franchement le chanteur Cee-Lo est extra.
Tu me culpabilises Saab ! J'ai l'impression que tu est en train d'exploser ton budget à cause de moi !
Bon voyage à Bruxelles !
Régis.
Non,
ce n'est pas de ta faute du tout ;-) je suis la seule responsable.
Pour la petite histoire je comptais acheter hier le cd d'une certaine diva dont je tairai le nom tant j'ai honte mais à l'écoute de ce nouvel (opus, peut-on vraiment parler de musique en ce qui la concerne) j'ai décidé de préférer les nouveaux Black Keys et Bellrays bien plus intéressant artistiquement, j'ai échappé belle grâce à toi!
En bonus j'ai trouvé à petit prix l'album précédent des Black Keys The Magic Potion.
Mais qui est cette mystérieuse "diva" ? Ca m'intrigue tout ça...
Elle porte des mini-jupes et fait sans cesse sa mijorée... je suis sure que tu as deviné...
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