Ce n’est hélas que depuis un an et demi que l’on redécouvre Karen Dalton, chanteuse, guitariste (sur guitare 12 cordes) et joueuse de banjo. Karen est une figure culte de la scène folk du greenwich village (New York City) des années 60. Elle hante les clubs, copine avec Fred Neil et un débutant nommé Bob Dylan. On compare sa voix à celle de la chanteuse de jazz Billie Holiday.
Née dans l’Oklahoma en 1938, Karen Dalton est arrivée à New York en 1960. Contrairement à ses contemporains de la scène folk, elle n’est ni auteur, ni compositeur. Son répertoire est exclusivement composé de reprises. Elle est, par ailleurs, mal à l’aise en studio. Aussi, Karen a bien du mal à convaincre une maison de disque de la signer et vit un temps dans une communauté hippie du Colorado. Il faudra toute la force de persuasion du producteur Nikolas Venet pour la convaincre d’entrer en studio. Après plusieurs tentatives et autant d’échecs, son premier album « It’s so hard to tell you who’s going to love you the best » sort en 1969, neuf longues années après son arrivée à New York alors que ses copains des débuts sont déjà des stars confirmées. L’album a été, selon la légende, enregistré en une seule session d’une journée. Ceci explique certainement « l’aridité » (ceci n’est pas une critique) du disque. Guitare acoustique, basse, quelques guitares électriques et percussions discrètes. Et c’est tout. Pourtant il n’en faut pas plus pour que la magie opère. Le timbre habité de Karen et les arpèges de guitare font le reste. L’album est court et dépasse à peine la demi-heure, cependant cette dernière laisse une empreinte durable. L’album, accompagné d’un DVD regroupant quelques courts reportages que lui ont consacré l’ORTF ressort au milieu de l’été 2006 (l’auteur de ces lignes à appris l’existence de Karen Dalton en lisant Rock & Folk à la plage). C’est alors un succès aussi tardif qu’insoupçonné. Les sorties se sont succédées depuis. Son deuxième album « In my own time » (1971) est réédité dans la foulée suivi au milieu 2007 d’un concert inédit des années 60 (pas encore écouté).
Le deuxième album de Karen Dalton, « In my own time » sort en 1971. C’est aussi son dernier disque. Comparativement à son précédent effort, « In my own time » est un album plus « produit ». Les guitares sont toujours acoustiques mais cette fois il y a des batteries, de l’orgue, du violon et même des cuivres. Cette fois-ci Karen, qui ne compose toujours pas, pioche à la fois dans les répertoires country traditionnel (« Katie Cruel », « Same old man »), blues et même soul. L’album comprend deux belles reprises des classiques « When a man loves a woman » et de « How sweet it is », le standard de la Motown. Le digipack assez luxueux du CD est accompagné d’un livret dans lequel Lenny Kaye (le guitariste de Patti Smith), Nick Cave et Devendra Banhart se répandent en louanges. C’est bien mais c’est un peu tard. Karen Dalton est morte en 1993 à 55 ans dans la rue New Yorkaise, complètement démunie et sans domicile fixe…
Née dans l’Oklahoma en 1938, Karen Dalton est arrivée à New York en 1960. Contrairement à ses contemporains de la scène folk, elle n’est ni auteur, ni compositeur. Son répertoire est exclusivement composé de reprises. Elle est, par ailleurs, mal à l’aise en studio. Aussi, Karen a bien du mal à convaincre une maison de disque de la signer et vit un temps dans une communauté hippie du Colorado. Il faudra toute la force de persuasion du producteur Nikolas Venet pour la convaincre d’entrer en studio. Après plusieurs tentatives et autant d’échecs, son premier album « It’s so hard to tell you who’s going to love you the best » sort en 1969, neuf longues années après son arrivée à New York alors que ses copains des débuts sont déjà des stars confirmées. L’album a été, selon la légende, enregistré en une seule session d’une journée. Ceci explique certainement « l’aridité » (ceci n’est pas une critique) du disque. Guitare acoustique, basse, quelques guitares électriques et percussions discrètes. Et c’est tout. Pourtant il n’en faut pas plus pour que la magie opère. Le timbre habité de Karen et les arpèges de guitare font le reste. L’album est court et dépasse à peine la demi-heure, cependant cette dernière laisse une empreinte durable. L’album, accompagné d’un DVD regroupant quelques courts reportages que lui ont consacré l’ORTF ressort au milieu de l’été 2006 (l’auteur de ces lignes à appris l’existence de Karen Dalton en lisant Rock & Folk à la plage). C’est alors un succès aussi tardif qu’insoupçonné. Les sorties se sont succédées depuis. Son deuxième album « In my own time » (1971) est réédité dans la foulée suivi au milieu 2007 d’un concert inédit des années 60 (pas encore écouté).
Le deuxième album de Karen Dalton, « In my own time » sort en 1971. C’est aussi son dernier disque. Comparativement à son précédent effort, « In my own time » est un album plus « produit ». Les guitares sont toujours acoustiques mais cette fois il y a des batteries, de l’orgue, du violon et même des cuivres. Cette fois-ci Karen, qui ne compose toujours pas, pioche à la fois dans les répertoires country traditionnel (« Katie Cruel », « Same old man »), blues et même soul. L’album comprend deux belles reprises des classiques « When a man loves a woman » et de « How sweet it is », le standard de la Motown. Le digipack assez luxueux du CD est accompagné d’un livret dans lequel Lenny Kaye (le guitariste de Patti Smith), Nick Cave et Devendra Banhart se répandent en louanges. C’est bien mais c’est un peu tard. Karen Dalton est morte en 1993 à 55 ans dans la rue New Yorkaise, complètement démunie et sans domicile fixe…
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