Le monde de la musique regorge de ces héros anonymes, smicards de la six cordes, qui, anonymement, jouent peut-être sur quelques uns de vos disques préférés. On appelle cela des musiciens de studios. Vous venez de lire, peut-être sans le savoir, l’histoire de Richard Hawley. Ce dernier a passé une bonne partie des années 1990 au sein du groupe Pulp, où il officiait comme guitariste. Et personne ne l’a remarqué. Je ne sais pas qui l’a un jour persuadé qu’il avait une belle voix et qu’il devrait chanter. J’ignore qui est ce bienfaiteur mystérieux, mais une chose est certaine, mes oreilles lui en seront éternellement reconnaissantes. Et c’est donc en 2001, à l’age de 34 ans, que Richard Hawley, originaire de Sheffield dans le nord de l’Angleterre, a commencé à faire de la musique pour lui et non au service de la rock star de passage, en chantant ses propres chansons. « Lady’s Bridge » est son cinquième album. Enfin quatrième et demi, puisque son premier opus éponyme ne contenait que sept morceaux. Musicalement Richard, le crooner, navigue toujours plus ou moins dans les mêmes eaux, entre Elvis et Sinatra ; sauf que lui n’a pas décroché la timbale emportée par Chris Isaak. La grande réussite du disque est à mon sens la pièce « Roll river roll » et son solo de piano jazzy. Autre titre majeur du disque « Dark road » plus country. Sinon l’album se tient et est tout indiqué pour une écoute solitaire et nocturne lorsque la ville dort…
http://www.richardhawley.co.uk/
http://www.richardhawley.co.uk/
1 commentaire:
J'ai enfin trouvé un amateur de ce chanteur méconnu du grand public et pour la petite info c'est Jarvis Cocker du groupe Pulp (d'ailleurs Richard a assuré à la guitare durant les premiers albums) qui l'a incité à faire une carrière solo.
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