J’ai un petit peu les boules ce soir, par ce que je suis arrivé en retard au concert des Bishops et que j’ai raté le début. Je le dis souvent, mais les concerts à 19 heures en semaine, c’est un peu tôt. D’autant qu’on a eu la mauvaise idée de les faire passer en premier. C’est donc devant une salle au trois quart vide qu’ils ont commencé leur set. Et la classe furieuse des Bishops mérite bien plus, bien mieux que ça. Le trio a pris la scène comme on monte sur un ring : d’assaut. Bien décidé à en découdre avec ce public qui ne les connaît pas encore. Mike, le guitariste, se donne beaucoup de mal, harangue le public, l’exhorte à se bouger, secouant les bras en l’air, hurlant à gorge déployée. Il fait monter la sauce, réclame des encouragements, des applaudissements. Joue au plus près du public et manque d’assommer la moitié du premier rang à grands coups de manche de guitare. C’est un étrange tableau peint par les Bishops. Les deux jumeaux, Mike (guitare) et Pete (basse) sont côte à côte au bord de la scène. Habillés à l’identique, chemises blanches, costumes et cravates noires. Même coupe de cheveux bol tendance sixties/Beatles. Ils chantent en choeur, bougent à l’unisson. Ils sont l’air très jeunes, un peu comme des gamins en fugue. On se croirait chez David Lynch ou dans « Freaks » de Todd Browning…
Le concert fut à l’image de l’album court, intense, carré et précis. On tranche dans le vif, droit au but, à l’essentiel. Une bonne moitié de l’assistance ignorait tout des Bishops en pénétrant dans la Cigale en ce 18 septembre 2007. Une chose est sûre, ils ne sont pas près de les oublier.
Le concert fut à l’image de l’album court, intense, carré et précis. On tranche dans le vif, droit au but, à l’essentiel. Une bonne moitié de l’assistance ignorait tout des Bishops en pénétrant dans la Cigale en ce 18 septembre 2007. Une chose est sûre, ils ne sont pas près de les oublier.
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