La soirée débute tout en douceur avec la folkeuse franco-britannique Augusta, qui, d’après ses propres dires, « chante et joue tout doucement, ça va bien se passer ! » Effectivement, tout s’est passé au mieux, les arpèges délicats et la voix diaphane de la chanteuse constituant une bulle de douceur, teintée d’une émouvante mélancolie, dans laquelle il fait bon se lover, située dans la lignée de Joni Mitchell, c’est une belle découverte !
Deux guitares (dont une inutilisée), trois harmonicas, un capo et quelques médiators, il n’en faut guère plus au Canadien Jeremie Albino pour captiver le public ! Enthousiaste et charismatique, rigolo à l’occasion, Jeremie Albino, pour son premier passage dans la capitale, n’a eu aucun mal à se mettre le public dans la poche. Et ce fut encore plus flagrant quand, une fois en confiance, il a avoué au public : « Je parle français, je suis québecois », salve d’applaudissements et définitivement adopté par un public français qui adore que les artistes internationaux fassent l’effort de s’exprimer dans la langue de Molière. Seul, Albino dégage une puissance phénoménale, folk, électrique, l’harmonica autour du cou à la Dylan, teinté de blues et d’americana. Une prestation d’une liberté folle, l’artiste n’ayant pas de setlist définie, demandant régulièrement des suggestions au public, tout en se montrant surpris par les demandes pointues de ce dernier. Un set fluctuant, évoluant au gré des envies et marqué par de nombreuses surprises, en particulier lorsque Augusta rejoint Jérémie Albino le temps d’un duo, au contre-chant poignant évoquant la dynamique Gram Parson/Emmylou Harris. Définitivement un talent à suivre !
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