De retour avec un nouvel album, sorti à l’automne dernier, Karen Lano fête la sortie de ce dernier sur la scène du Café de la danse. Un retour plus rock qu’à l’accoutumée qui voit la chanteuse marier cette influence nouvelle avec celles, plus habituelles, de la pop et de la chanson. Un retour en petit comité, entouré d’une section rythmique et d’une guitare omniprésente qui voit la chanteuse, surfeuse dorée, glisser avec grâce sur la vague électrique déclenchée par Olivier Legall, son guitariste. Un nouvel habit que la chanteuse enfile avec élégance, et dans lequel elle retrouve sa poésie habituelle qu’elle marie aux riffs hypnotiques et autres arpèges délicats. Deux invitées de marque ponctuent la soirée avec charme, Brisa Roché, qui retrouve un univers folk-rock auquel elle est habituée, et BlauBird le temps d’un duo suspendu sur « Le Bal des Laze » de Michel Polnareff, où la phrase « supprimer celui-là » est prononcée avec le sourire, dénuée de la violence de l’originale. En fin de concert un trio de cordes magiques fait son apparition (dans lequel on retrouve la fidèle Marie Lesnik) renouant avec la mélopée onirique des albums précédents de la chanteuse. « Pas assez belle, pas assez brillante » chante-t-elle, une affirmation que fait démentir Karen Lano, le temps d’un rêve, le temps d’un concert, justement beau et brillant.
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