La musique, chez Lisa Portelli, se veut une matière vivante, en perpétuelle évolution, au gré du temps et de ses états d’âme. Toujours en mouvement l’artiste n’est pas avare d’expériences. Après avoir respecté un vœu de silence, au sein d’un couvent, juste avant d’enregistrer son troisième album, Lisa Portelli s’est, cette fois, retiré sur l’île de Molène, au large du Finistère, où ce nouvel album a été conçu. Seule pendant quatre mois, isolée et fouettée par le vent, Lisa Portelli s’est de nouveau réinventée, prenant encore un peu plus ses distances avec sa guitare (l’instrument fétiche de ses premiers disques très rock) pour plonger dans le grand bain électronique en compagnie du producteur Guillaume Jaoul qui connaît très bien la question en tant que collaborateur régulier de Quentin Dupieux (Mr Oizo). En compagnie de ce dernier, Lisa a réussi à trouver la note juste, en allégeant les sons électro, pour trouver un juste compromis où l’organique a également sa place. Ainsi l’album réserve quelques très belles parties de guitare, des arpèges (« A Sec »), un piano mélancolique, mais aussi une électro brute et frontale (« Passe des chimères », « Lointain, tu t’approches »). Ce nouvel album se révèle être une odyssée dans les pas d’Ondine où l’océan, la mer, fait totalement partie du paysage. La dernière plage fait office de retour brutal à la terre (« La mer m’a recrachée ») avant d’envisager la suite du voyage.
En concert le 4 février à La Marbrerie (Montreuil)
https://www.facebook.com/lisa.portelli.officiel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire