Météorite punk/new wave à la toute fin des années 1970 (trois albums entre 1979 et 1982), séparés en 1983, Edith Nylon a remis le contact début 2020. Un retour stoppé net par la calamité qui a mis le monde à l’arrêt. Le nouvel album, le premier depuis 38 ans, est sorti il y a deux semaines et s’intitule « La fin de la vie sauvage ». Le ressenti des anciens punk, survivants dans notre « monde d’après » à la fois masqué et hyper connecté ? Quoi qu’il en soit, c’est masqué (puisque c’est désormais l’usage) que l’on reçoit le message ce soir au Trabendo, dans un étrange choc des époques. Et la musique dans tout ça ? Les cheveux ont certes un peu blanchi chez certains, mais l’efficacité est toujours de mise, les guitares bien en avant, le synthé en soutien, si le punk d’hier a gagné en maturité, en précision, signe d'une ambition musicale revue à la hausse, le geste reste, encore et toujours, imprégné de la rébellion électrique d'antan. Mais c’est bien au niveau des textes et des thèmes abordés que le groupe touche à l’intemporel. De « Mariage dernier délai » à « Attendez-moi » ; de « Femmes sous cellophane » à « Edith Nylon » (la chanson du même nom) les thématiques abordées par le groupe, sont toujours totalement actuelles aujourd’hui. Pas sûr cependant qu’il faille sans réjouir. Tout le contraire de la proposition musicale faite par le groupe, totalement euphorisante en 2021, comme elle l'était en 1979.
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