A l'image de sa pochette bigarrée, Kicca, l'ancienne chanteuse d'Intrigo, est de retour avec un nouvel effort aux ambiances variées. Si le jazz et la soul restent les deux principales sources où se nichent l'inspiration de l'Italienne, les compositions se parent de nouveaux atours funky soyeux et élégants. Les influences des années 1960 (« Tribal Song ») et 1970 (« Up and down ») sont ainsi transcendées (« Let me walk » ; funky comme un vieux blaxploitation oublié) par un traitement contemporain particulièrement dynamique. On décèle ainsi quelques arrangements de claviers apportant une touche électro 80 mais suffisamment discrets et de bon goût pour ne pas dénaturer l'essence même des chansons. Un album qui brille donc par son éclectisme, le parfait écrin pour les acrobaties vocales de la chanteuse qui, tel un chaton, finit toujours par retomber sur ses pattes. Sexy, aguicheuse ou autoritaire, sa voix grave et profonde en impose (Ah, « I'm your world » !) quel que soit le contexte apportant la touche de charme latin (mais pas au sens où on l'entend habituellement cf. "Sing Around" ; "Sweet home, sweet light") qui finit d'emporter l'adhésion. Douze titres comme autant d'illustrations sonores de la dolce vita, l'écoute propulse l'auditeur dans un monde de volupté. Un disque nocturne qui fait du bien.
https://www.kicca.fr/presentation/
https://www.facebook.com/kiccamusic
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire