Le chant dans la langue de Molière, éternel rocher de Sisyphe de la scène française, vient de se trouver un nouveau héraut en la personne de Gaspard Dasonville. Le risque est grand de tomber sous les fourches caudines de « la variété », horreur absolue, qui n'a cependant pas l'air d'effrayer notre jeune musicien. Ainsi, sa musique déborde d'un feeling blues (« Dilemne exquis ») parfois réhaussé d'un piment rock n'roll délicieusement suranné évoquant les années 1950 (cf. « Marilyn ») parfois mélancoliquement folk, « Nord au Sud », dans une veine plutôt britannique. Le décorum est là, et l'amalgame avec le chant en français fonctionne plutôt bien quelque soit le genre abordé (un indice sur un futur ecclectique ?) Si on reste plus circonspect sur le titre d'ouverture, « La grande Ourse », l'ensemble est d'une tenue suffisamment haute pour que l'on s'autorise à considérer son auteur comme un espoir. A suivre…
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