Confrontée à
l'impérieuse nécessité de renouvellement, Imelda May bouleverse
tout de fond en comble sur ce nouvel album. Fini donc le rockabilly,
le look de pin-up, qui la rendait tellement craquante, et le
perfecto, la nouvelle Imelda est arrivée ! La première écoute
de ce nouvel album désarçonne et le choc peut paraître rude de
prime abord. Puis, petit à petit, la musique fait son œuvre et
trouve son chemin vers le cœur de l'auditeur. Un argument de poids :
Imelda chante toujours aussi bien, son timbre déborde d'émotions et
charme l'oreille (« Call Me », « Black Tears »).
Il est entendu qu'Imelda n'est plus aussi sauvageonne que par le passé. A la place, l'Irlandaise joue la carte du charme rétro sur
un registre évoquant tour à tour Chris Isaak (« How bad can a
good girl be ») ou le jazz vocal. Un peu circonspect au début,
l'album remporte finalement l'adhésion grâce à une grande force de
composition et une production soignée où les années 50 (« Bad
Habit ») rencontre le shoegaze (« Game changer ») !
Si on se permettra de regretter un peu le mordant passé de la
chanteuse et une petite dérive FM ici ou là (« The girl I
used to be », "Human") force est de constater que l'on a connu des
reconversions bien moins réussies que celle-ci.
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