Apparu sur nos
radars le temps de deux très bons Eps, les Anglais de Bosco Rogers
sont de retour avec un premier album en bonne et due forme. Et vu
l'excellence jusqu'ici affichée par le duo, c'est peu dire que la
chose était attendue avec impatience. Plongé dans un univers rétro,
fasciné par les sixties, Bosco Rogers excelle dans des petites
chansons dépassant rarement les trois minutes où se bousculent les
influences venues de la pop psyché (« The Middle »), le
western (« The Million ») ou la surf music (« Anvers »).
En cela, Bosco Rogers se démarque de nombre de duos blancs (White
Stripes) ou noirs (Black Keys) apparus depuis le début des années
2000. Bien que marqué par le garage rock, comme ses prédécesseurs
(cf. « Post Exotic »), Bosco Rogers se charge d'emmener
le genre plus loin, y ajoutant une note pop personnelle créant ainsi
une sorte de pendant miniature, ascétique et moderne de la pop made
in Beach Boys ; contrecarrant la puissance de la guitare par des
arrangements ambitieux (« French Kiss », « Beach
Beach Beach », « Buttercup »). La barre est ainsi
placée assez haut et en dépit d'une petite baisse de forme en fin
de programme, le disque est suffisamment ensoleillé et charmant pour
devenir notre compagnon de l'été.
mercredi 27 juillet 2016
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire