Légendes vivantes du rock garage
étasunien depuis la formation du groupe à la fin des années 1970,
The Fleshtones sont de retour avec ce nouvel effort. Les Fleshtones
ont une qualité essentielle, celle de ne jamais vraiment changer ce
qui fonctionne. Cet « énième » album se présente donc
comme un disque de rock n'roll carré et puissant porté à la fois
par des guitares grasses à souhait (merci Keith Streng) et quelques
notes d'orgues (Peter Zaremba) pour agrémenter le tout d'une petite
note groovy franchement pas désagréable. Et surtout sans dépasser
les trois minutes réglementaires pour préserver l'efficacité. Un
album de plus donc ? Non pas vraiment par ce que les Fleshtones
n'ont pas peur d'enrichir leur palette. Le songwriting n'hésite pas
à aller chasser sur le terrain pop, regorgeant de hooks et de
refrains qui font « hoo hoo » comme sur la fun et
excellente « Roofarama ». Mais les Fleshtones se sont
également donné les moyens de leur ambition, parsemant leur musique
d'arrangement de cordes majestueux (le morceau d'ouverture « How
to say goodbye », « Available ») ou faisant
appel à une section de cuivres enregistrés à Madrid (« What
i've done »). Pour le fun et l'émotion, soulignons également
l'hommage rigolo aux Ramones (« Remember the Ramones »)
Pratiquement quarante ans de carrière et une vigueur toujours
intacte, lorsqu'elle a tourné la roue du talent n'a pas oublié de
s'arrêter sur la case Fleshtones.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire