Rachel (Julia Garner), 15 ans, pensionnaire dans une communauté mormone de l'Utah, a une vie pour le moins rangée. Jusqu'au jour où, complètement par hasard, elle découvre le rock n'roll par le biais de « Hanging on the telephone », le tube des Nerves, sur une cassette audio. C'est un nouveau monde qui s'ouvre à elle. Quelque temps plus tard, Rachel tombe enceinte et prends la fuite, pour échapper à un mariage arrangé, persuadée que sa grossesse a été causée par la chanson, dans une sorte de remake grunge de l'immaculée conception.
Pour son deuxième long métrage, l'actrice/réalisatrice Rebecca Thomas ne cherche pas réellement à raconter une histoire, un peu improbable de toute façon. L'idée est ailleurs. Electrick Children est le genre de film qui montre plus qu'il ne parle. Une suite de scènes, plus ou moins vaporeuses, plus ou moins reliées entre elles. Un film par lequel il faut accepter de se laisser bercer. Une œuvre sensorielle sur laquelle souffle un vent de liberté, celle recherchée par le personnage principal, et comme débarrassée des contingences habituelles du septième art. Intéressant.
De Rebecca Thomas. 2012. Avec Julia Garner, Rory Culkin, Billy Zane. Bac films.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire