Trente neuf minutes et vingt trois secondes. En trente neuf minutes et vingt trois secondes, Moonjellies nous prouve qu’il est encore possible, en 2011, de tomber en amour avec un disque. Quatuor originaire de Tours, les Moonjellies avaient pris l’habitude de se retrouver toutes les semaines dans la foret afin d’y trouver l’inspiration. Damien Morrisseau (guitare), Julien Schmidt (guitare, piano), Guillaume Padiolleau (basse) et Daniel Idrovo-Mora (batterie) ont certainement retiré de ces ballades une forme de sérénité qui irradie tout au long de ce disque. Pop ligne claire, sous l’influence raffinée des Beatles, « Inner anger feather » prends, dès la première écoute, des allures de classique instantané un peu comme un vieil enregistrement des sixties tombé dans l’oubli. Moonjellies s’impose dès lors comme une évidence, le groupe n’invente certes rien, mais le fait avec plus de talent qu’ailleurs. L’écoute réveille chez les fans de rock de vieux souvenirs, ceux des frissons procurés par la découverte de Neil Young, Nick Drake (pour la mélancolie), Elliott Smith ou Love. Leur réputation de pouvoir rivaliser avec les meilleurs groupes anglo-saxons (dixit Emmanuel Tellier) n’est en l’espèce absolument pas usurpée.
www.myspace.com/themoonjellies
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