C’est un bien bel album que nous a concocté Tasha Wenger, jeune chanteuse de jazz américaine exilée à Berlin. Comme son nom l’indique, « Love Lane » nous conte les vertus de Cupidon et il est fort probable que son auteure soit une grande romantique devant l’éternel. Composé de reprises, pas forcément très connues d’ailleurs, et donc uniquement des chansons d’amour, « Love lane » cultive une ambiance jazzy, plutôt lounge, agrémentée de saveurs latines (les percussions de « Wives and Lovers »), soul (les chœurs Motown de « Walk away from love », la guitare wha-wha de « Whatcha see is whatcha get ») ou teintées d’influences manouches (le violon de « Dream a little dream of Me » et de « Hearts »). « I Think i love you » s’éloigne, elle, du jazz pour se rapprocher de la pop sixties. Le climax est atteint avec « Pillow talk » où les feulements sexy de la chanteuse révèlent un sex appeal irrésistible. « Whatcha see is whatcha get » offre également un numéro vocal gracieux et acrobatique poussant dans les graves et les aigus. Elle est mignonne (Na)Tasha et elle chante même en français, et plutôt bien car elle est loin d’être ridicule, « Ya Ya Cha Cha ». Entourée par des musiciens de haut vol, l’album regorge de soli, de piano, de basse, de percussions entre autres, Tasha installe un climat doux et délicat, en un mot féminin, au possible particulièrement agréable en fin de journée. Un disque du soir à écouter en tête à tête avec sa tendre moitié le front collé à l’autre. Et il est fort probable que tout cela sonne encore mieux à l’automne. C’est bien Tasha, continue comme ça et bientôt c’est le public français dans son ensemble qui te chantera en chœur : « I think i love you » !
mercredi 10 août 2011
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