Premier album du lillois Jneb, « Tout n’est pas rose » nous conte l’histoire de Pierre qui, plaqué par Rose, développe une addiction à l’héroïne tout en noyant son chagrin dans les bras de conquêtes (ce qui nous vaut un chouette livret) autour du monde. Le disque joue à fond la carte de la diversité, tant dans les mots, chantés en trois langues (anglais, français et espagnol), que dans les musiques qui vont du punk-rock (« Saralou », « Kate ») aux ballades plus intimistes avec cordes (« La vie sans Rose »). Pour bien illustrer le propos, les trois-quarts des chansons sont titrées par de simples prénoms féminin : Hillary, Laura, Juanita, Yasmina et Sheherazade. Entouré pour l’occasion d’un excellent groupe comprenant notamment la section rythmique de Skip the use ainsi que des membres de La Ruda et de Marcel et son Orchestre, Jneb varie les plaisirs et adapte son style musical aux pays traversés, on y décèle même des traces de country chez « Juanita ». Finalement assez homogène, un seul titre, « Yasmina », lorgnant trop du côté de la techno big beat pour mes oreilles, nous laissera dubitatif. Jneb ne s’arrêtera pas en si bon chemin et embarquera dès son EP suivant (chronique ici) vers de nouvelles aventures changeant de formule et de musiciens.
jeudi 14 juillet 2011
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