Souvenez-vous en 2002 : « Je voudrais que tout explose »… Ca y est, vous y êtes ? Il s’agit du refrain de « Pause », le premier tube, et hélas unique, de Daisybox. C’était il y a 7 ans, autrement dit une éternité dans le sujet qui nous occupe, le rock. Les groupes vont, viennent, connaissent leur heure de gloire, tombent dans l’oubli. En 2002, le quatuor Daisybox sort son premier album, est signé sur une major et tourne en première partie d’Indochine. Qu’en reste-t-il en 2009 ? Plus grand-chose, hélas. Mais que s’est-il passé entre-temps ? Un guitariste qui a fait ses valises et un album, Diagnostic, raté (désolé). Adieu la major et bonjour à un avenir brusquement plombé. Daisybox a refait surface en 2008 sur un petit label indépendant avec ce « Polyester » sorti en catimini. Et si j’en parle aujourd’hui, c’est que j’ignorais tout de ce disque, jusqu’à ce que je tombe, complètement par hasard, dessus en traînant dans les allées d’une grande enseigne. Et c’est bien dommage, car c’est un Daisybox en pleine forme que l’on entend tout au long de cet opus. Au revoir les tentatives électro et les synthés douteux de l’album précédent, Daisybox revient à l’essentiel : des mélodies, des hooks que l’on retient facilement, des guitares et un son à la fois simple mais travaillé dans les nuances. C’est de la pop « ligne claire ». Et réussir quelque chose de simple mais accrocheur, c’est juste un des trucs les plus compliqué en musique. Et cette petite note amère dans les textes qui, je trouve, colle bien avec le ressenti procuré par les fêtes de fin d’année. Malheureusement il est fort probable que cette pépite soit le chant du cygne de Daisybox. Fatigué, le groupe a depuis jeté l’éponge, splitté. Il reste plus que les souvenirs, l’ambiance chaleureuse des concerts à la boule noire. La première phrase du disque est : « Je suis démodé ». Vous avez dit prémonitoire ?
www.myspace.com/daisybox
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