Pour leur troisième album, les écossais de Franz Ferdinand ont changé de son. Certes le changement n’est pas fondamental, mais, en s’éloignant (un peu) des guitares pour donner un peu plus d’importance aux synthés (notamment sur le titre « Twilight Omens »), le groupe produit son album le moins rock. Pas question cependant pour les membres de Franz Ferdinand, d’abandonner leur côté « dance ». Les titres oscillent entre funk et disco, sur des beats plus où moins robotiques, avec de temps en temps une petite guitare rock (écoutez « Bite Hard ») pour faire plaisir à tout le monde. La formule ramassée sur une quarantaine de minutes donne un opus relativement compact où les moments d’euphorie sont légions (les trois premiers titres notamment). Le titre « send him away » ouvre quant à lui, une brèche originale et plutôt expérimentale ponctuée de nombreuses ruptures rythmiques dans une ambiance feutrée qui finit par se décanter. On touche la limite par contre avec « Twilight Omens » qui est le morceau où la formule, un peu trop indigeste, fonctionne le moins. Un bon album, sans plus car on finit un peu par se lasser au fil de l’écoute, servie avec une drôle de pochette en hommage aux photos des scènes de crimes du photographe Weegee.
samedi 9 mai 2009
Franz Ferdinand : « Tonight »
Pour leur troisième album, les écossais de Franz Ferdinand ont changé de son. Certes le changement n’est pas fondamental, mais, en s’éloignant (un peu) des guitares pour donner un peu plus d’importance aux synthés (notamment sur le titre « Twilight Omens »), le groupe produit son album le moins rock. Pas question cependant pour les membres de Franz Ferdinand, d’abandonner leur côté « dance ». Les titres oscillent entre funk et disco, sur des beats plus où moins robotiques, avec de temps en temps une petite guitare rock (écoutez « Bite Hard ») pour faire plaisir à tout le monde. La formule ramassée sur une quarantaine de minutes donne un opus relativement compact où les moments d’euphorie sont légions (les trois premiers titres notamment). Le titre « send him away » ouvre quant à lui, une brèche originale et plutôt expérimentale ponctuée de nombreuses ruptures rythmiques dans une ambiance feutrée qui finit par se décanter. On touche la limite par contre avec « Twilight Omens » qui est le morceau où la formule, un peu trop indigeste, fonctionne le moins. Un bon album, sans plus car on finit un peu par se lasser au fil de l’écoute, servie avec une drôle de pochette en hommage aux photos des scènes de crimes du photographe Weegee.
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