En première partie, on a découvert Malko! qui ce soir se retrouve confronté au triste sort des jeunes groupes, condamné à jouer dans des salles au trois-quarts vide. Cela, heureusement, n’altère en rien leur enthousiasme. Malko! navigue entre la new-wave des années 80 et la brit-pop de la décennie suivante quelque part entre Salad et Martha & The Muffins. C’est frais, un peu kitsch, mais dans le bon sens du terme, et plutôt bien exécuté même si la basse sature à plusieurs reprises, ce qui a tendance à polluer l’écoute. Excellente première partie.
Changement d’ambiance ensuite avec le duo électro Silent composé de Nico à la batterie et fK aux claviers. Le concert commence avec un grondement sourd, anxiogène, qui va en s’intensifiant. Un peu comme lorsque le ciel s’obscurcit peu à peu avant que l’orage n’éclate. La tension est palpable, Nico est rouge comme une tomate sous pression et mâchouille nerveusement son chewing gum. Frank, lui reste plutôt cool. Et, alors que la batterie se met en route, d’un coup toute l’énergie et la tension accumulée jusqu’alors est brusquement libérée. Le son explose dans tous les sens. La machine infernale est en route et elle est loin d’être silencieuse. Nicolas bat la mesure avec précision et puissance. Excellent batteur. Frank, lui est en transe. Arc-bouté sur ses machines, les yeux révulsés, il est comme possédé par la musique. Le changement est radical chez ce garçon, plutôt calme et réservé dans la vie de tous les jours, qui se transforme dès qu’il met le pied sur scène. Il connaît par cœur tous les samples des dialogues utilisés et grimace comme un enragé. Les deux musiciens viennent du métal, un groupe nommé Ran, ça s’entend et ça se voit dans le jeu de scène plutôt physique voire même carrément violent. Cela cadre parfaitement avec la petite salle de la Mécanique Ondulatoire, une cave rectangulaire comme un tunnel au plafond voûté et murs en pierre blanche. Le duo est ce soir renforcé sur quelques titres par le bassiste/contrebassiste, David (51 cents) aux interventions judicieuses. La formule passe très bien le test de la scène et bat en brèche l’idée reçue selon laquelle les musiques électroniques ne peuvent pas être « live ». La dénomination de « rock synthétique » leur va comme un gant. Hélas, le concert est court et passe à la vitesse de l’éclair. Peut-être un mal pour un bien finalement vu la débauche d’énergie et l’engagement physique de tous les instants. Silent, duo certes aphone et sans paroles, mais qui donne un visage oh combien humain aux musiques électroniques. Et confirme l’adage selon lequel « les gens silencieux sont dangereux » (surtout pour vos oreilles !!).
http://www.soundofsilent.com/
www.myspace.com/princemalko
Changement d’ambiance ensuite avec le duo électro Silent composé de Nico à la batterie et fK aux claviers. Le concert commence avec un grondement sourd, anxiogène, qui va en s’intensifiant. Un peu comme lorsque le ciel s’obscurcit peu à peu avant que l’orage n’éclate. La tension est palpable, Nico est rouge comme une tomate sous pression et mâchouille nerveusement son chewing gum. Frank, lui reste plutôt cool. Et, alors que la batterie se met en route, d’un coup toute l’énergie et la tension accumulée jusqu’alors est brusquement libérée. Le son explose dans tous les sens. La machine infernale est en route et elle est loin d’être silencieuse. Nicolas bat la mesure avec précision et puissance. Excellent batteur. Frank, lui est en transe. Arc-bouté sur ses machines, les yeux révulsés, il est comme possédé par la musique. Le changement est radical chez ce garçon, plutôt calme et réservé dans la vie de tous les jours, qui se transforme dès qu’il met le pied sur scène. Il connaît par cœur tous les samples des dialogues utilisés et grimace comme un enragé. Les deux musiciens viennent du métal, un groupe nommé Ran, ça s’entend et ça se voit dans le jeu de scène plutôt physique voire même carrément violent. Cela cadre parfaitement avec la petite salle de la Mécanique Ondulatoire, une cave rectangulaire comme un tunnel au plafond voûté et murs en pierre blanche. Le duo est ce soir renforcé sur quelques titres par le bassiste/contrebassiste, David (51 cents) aux interventions judicieuses. La formule passe très bien le test de la scène et bat en brèche l’idée reçue selon laquelle les musiques électroniques ne peuvent pas être « live ». La dénomination de « rock synthétique » leur va comme un gant. Hélas, le concert est court et passe à la vitesse de l’éclair. Peut-être un mal pour un bien finalement vu la débauche d’énergie et l’engagement physique de tous les instants. Silent, duo certes aphone et sans paroles, mais qui donne un visage oh combien humain aux musiques électroniques. Et confirme l’adage selon lequel « les gens silencieux sont dangereux » (surtout pour vos oreilles !!).
http://www.soundofsilent.com/
www.myspace.com/princemalko
2 commentaires:
super critique, une fois de plus, bravo! c'est comme d'habitude très bien vu...et la j'avoue que j'ai aussi bien ri aux descriptions des musiciens, on s'y croirait...
a++virginie
Ouais, une fois de plus! ça donne envie de les voir... Contente que tu es pu te libérer cette fois-ci.
a très vite
gwladys
Enregistrer un commentaire