Tout d’abord, j’aimerais vous faire partager mon enthousiasme concernant la chanteuse/guitariste blueswoman Beverly « Guitar » Watkins qui a assuré, avec brio, la première partie. J’avais déjà entendu le plus grand bien d’elle, sans avoir encore eu l’occasion de vérifier par moi-même. Et cela a été un véritable coup de cœur. Le trio qui l’accompagne est soudé et vraiment efficace. J’ai particulièrement été impressionné par le batteur, Ardie Dean, épais comme un fil de fer et qui pourtant n’y va pas par quatre chemins lorsqu’il s’agit de cogner et d’assurer le show. Il se lève joue parfois debout, assure un solo en tournant autour de sa batterie, tapant sur toute les caisses (y compris la grosse caisse) avec ses baguettes sans rater un seul temps puis il finit debout sur son tabouret, les pieds joints cognant frénétiquement la caisse claire. A la guitare Albert White dans un style blues/funk et à la basse Sol qui y va également de son petit solo. Toute cette joyeuse troupe assure deux titres histoire de chauffer la salle (ce qui a plutôt bien fonctionné) avant l’arrivée de la Dame Beverly « Guitar » Watkins. Et là ce fut le choc. Une voix soul qui a de la profondeur, de l’âme, du vécu (c’est une survivante du cancer) et, de plus, pas maladroite à la guitare. Elle évolue dans un style entre blues et jazz, ça swingue sec. Le public n’y est pas insensible et lui accorde un véritable triomphe qui se renouvellera lorsque le groupe traversera la salle « en civil » après leur set, une ovation leur sera réservée. Beverly exulte lève les bras, serre des mains. Votre serviteur aura droit à une tape amicale sur l’épaule de la part du batteur. Un grand moment. Beverly « Guitar » Watkins, retenez-ce nom, c’est un sacré petit bout de femme que l’on tient là. Ce fut trop court, frustrant même, espérons la revoir bientôt.
Vint ensuite la star de la soirée, le père du « British blues », Mister John Mayall. Membre fondateur des bluesbreakers, il a mis le pied à l’étrier à Eric Clapton (entre autres). C’est un phénomène. Croisé dans les allées du Bataclan, il est quasiment anonyme et avec ses lunettes cerclées, ressemble à un petit papy, il est quasiment septuagénaire. Sur scène, c’est un autre personnage qui d’un semble 20 ans plus jeune et joue avec l’énergie et l’enthousiasme d’un petit jeune. Virtuose à l’harmonica, très bon pianiste et honnête guitariste, il transpire l’amour du blues. Lui aussi est très solidement accompagné son trio texan/californien est redoutable. Le guitariste est très bon et se lancera dans un medley hommage à Led Zeppelin enchaînant les riff de la légende Jimmy Page sous les vivas de la foule. John Mayall, la preuve vivante de l’adage selon lequel, les bluesmen ne s’arrêtent jamais et jouent encore et toujours. Pour notre plus grand plaisir.
Beverly Guitar Watkins
John Mayall & The Bluesbreakers
Vint ensuite la star de la soirée, le père du « British blues », Mister John Mayall. Membre fondateur des bluesbreakers, il a mis le pied à l’étrier à Eric Clapton (entre autres). C’est un phénomène. Croisé dans les allées du Bataclan, il est quasiment anonyme et avec ses lunettes cerclées, ressemble à un petit papy, il est quasiment septuagénaire. Sur scène, c’est un autre personnage qui d’un semble 20 ans plus jeune et joue avec l’énergie et l’enthousiasme d’un petit jeune. Virtuose à l’harmonica, très bon pianiste et honnête guitariste, il transpire l’amour du blues. Lui aussi est très solidement accompagné son trio texan/californien est redoutable. Le guitariste est très bon et se lancera dans un medley hommage à Led Zeppelin enchaînant les riff de la légende Jimmy Page sous les vivas de la foule. John Mayall, la preuve vivante de l’adage selon lequel, les bluesmen ne s’arrêtent jamais et jouent encore et toujours. Pour notre plus grand plaisir.
Beverly Guitar Watkins
John Mayall & The Bluesbreakers
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