Le réalisateur Craig Brewer connaît la musique. Son premier film « Hustle & Flow » narrait l’histoire d’un mac de Memphis qui, en pleine crise existentielle, tente de se reconvertir dans le rap. Son deuxième « Black Snake Moan », est un mélange entre blues et blaxploitation. Si je vous en parle aujourd’hui, c’est par ce que le film a parfaitement saisi l’âme du blues.
L’action se passe à Memphis, Tennessee. Lazarus (Samuel Jackson) vivote dans son exploitation agricole. Ancien bluesman, il s’est marié et s’est rangé des guitares. Le film commence alors qu’il se fait plaquer par sa femme. Rae (Christina Ricci) a été victime d’un viol dans son enfance. Traumatisée, elle exorcise sa douleur en s’offrant à tous, passe pour la salope du coin, le coup facile. Son petit ami (Justin Timberlake) complètement flippé, est victime de crises d’angoisse, ce qui ne l’empêche pas de s’engager dans l’armée. Rae ne peut alors contenir ses pulsions qui la laisseront à moitié morte, en petite culotte blanche, sur le bord d’une route à deux pas de la maison de Lazarus, qui se met en tête de la sauver. Elle finira par passer les trois quarts du film enchaînée à un radiateur.
L’action se passe à Memphis, Tennessee. Lazarus (Samuel Jackson) vivote dans son exploitation agricole. Ancien bluesman, il s’est marié et s’est rangé des guitares. Le film commence alors qu’il se fait plaquer par sa femme. Rae (Christina Ricci) a été victime d’un viol dans son enfance. Traumatisée, elle exorcise sa douleur en s’offrant à tous, passe pour la salope du coin, le coup facile. Son petit ami (Justin Timberlake) complètement flippé, est victime de crises d’angoisse, ce qui ne l’empêche pas de s’engager dans l’armée. Rae ne peut alors contenir ses pulsions qui la laisseront à moitié morte, en petite culotte blanche, sur le bord d’une route à deux pas de la maison de Lazarus, qui se met en tête de la sauver. Elle finira par passer les trois quarts du film enchaînée à un radiateur.
Le film regorge de moments musicaux assez intenses, car le personnage joué par Samuel Jackson ressortira ses guitares. Le film commence fort, s’ouvre sur le « when the lights go out » des Black Keys (cf. mon post du 2 mars 2007) et enchaîne peu après sur un titre de Jessie Mae Hemphill (cf. mon post du 3 janvier 2007). Le métrage est porté par une bande originale démentielle. Mais l’important est encore au-delà, la musique, le blues est un véritable personnage du film. Ce blues qui ronge les personnages, qui les hante comme un fantôme. Je conseille ce film à tous ceux qui ne comprennent pas cette musique. Le blues ne s’apprend pas, il se vit. Le blues s’adresse à tous car il vient du cœur, du tréfonds de l’âme humaine. Et ça Craig Brewer l’a parfaitement compris, il aurait été le coupable idéal pour réaliser « Dreamgirls » (cf. mon post du 10 mars 2007) Cette complainte du serpent noir, dégage une beauté vénéneuse, comme un bon concert de blues…
La Bande annonce :
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18722097&cfilm=61131.html
www.blacksnakemoan.fr
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