Les Beastie Boys, ont inventé un genre honni par toutes les oreilles bien pensantes, la fusion rap-metal. A l’époque de leur premier album, « Licensed to ill » sorti en 1986, le flot rap sur des samples de guitares saturées hard rock, était une idée révolutionnaire. Aujourd’hui c’est un cliché. Peu d’albums du même genre tiennent aussi bien la route que « Licensed to ill ». Dans le genre, je vous mets au défi de trouver chansons plus efficace que « No sleep til Brooklyn » ou « Sabotage » (de l’album « ill communication »). Mais mes coreligionnaires juifs de Brooklyn ont plus d’une embrouille dans leur soul bag. Ils sont avant tout de grands passionnés de musique du punk à la soul avec quelques détours du côté du funk et du rap. Ainsi leur dernier album en date (pas encore écouté au moment où j’écris ces lignes) est instrumental.
Après Bercy et le palais des congrès, bienvenu au Zenith, une des salles de la ville que je déteste le plus. Et pourtant des Cure au Stooges en passant par les Black Crowes (avec Jimmy Page en guest) et les Pixies, j’y ai d'excellents souvenirs. La salle fait 7500 places (un demi Bercy) mais c’est quand même énorme. Elle est située au bout d’une longue ligne droite, dix bonnes minutes de marche, au milieu de nulle part, desservie par une seule ligne de métro, c’est toujours un bordel sans nom pour rentrer après le concert.
Sous les vivats de la foule qui se lève comme un seul homme, les Beastie font une entrée en scène triomphale, déguisés en blues brothers. Mike D. (Diamond, batterie), Adrock (Adam Horovitz, guitare) et MCA (Adam Yauch, basse), les Beastie au grand complet. Sont également là quelques fidèles : le monstrueux DJ Mix Master Mike aux platines, Money Mark (voir mes messages des 7 avril et 6 mai) aux claviers et le percussionniste Alfredo Ortiz (qui remplace Eric Bobo). Nos trois lascars alternent les morceaux où ils jouent de leurs instruments et d’autres ou ils sont au mic avec le seul Mix Master en soutien pour des minis sets dans le plus pur style hip hop old skool, avec leur kung fu vocal si caractéristique. Les passages instrumentaux sont à base de guitare wha wha et de percussions en folie, les grands Curtis Mayfield et Jimi Hendrix ne sont finalement pas si loin que ça. Côté rap ça assure également les grands classiques sont au rendez-vous, « Root down » (une de mes préférées dans leur répertoire), « Sure shot », « Intergalactic », « remote control », « No sleep til Brooklyn », « Body movin’ ». Mix Master est en grande forme, scratche comme un fou furieux jusqu'à en péter sa platine sur le final de «3 MCs and 1 DJ ». Petit détour punk avec « Sure Shot » et « Sabotage », jouée en rappel et dédicacée à George W. Bush. Les bras battent la mesure en l’air. Money Mark est déchaîné, cours et saute tel un possédé dans tous les sens avant d’inventer un nouvelle technique de saut en hauteur en tentant de passer par-dessus son clavier. Il se rétame lamentablement de tout son long et tombe sur le dos, un coup à se briser la colonne vertébrale, j’espère qu’il ne se fait pas mal…
Et voilà, c’était mon premier concert des Beastie Boys, après toutes ces années, c’est incroyable que j’ai du attendre aussi longtemps pour finalement les voir en chair et en os. Un excellent moment en forme de ballade dans le jardin des souvenirs.
Après Bercy et le palais des congrès, bienvenu au Zenith, une des salles de la ville que je déteste le plus. Et pourtant des Cure au Stooges en passant par les Black Crowes (avec Jimmy Page en guest) et les Pixies, j’y ai d'excellents souvenirs. La salle fait 7500 places (un demi Bercy) mais c’est quand même énorme. Elle est située au bout d’une longue ligne droite, dix bonnes minutes de marche, au milieu de nulle part, desservie par une seule ligne de métro, c’est toujours un bordel sans nom pour rentrer après le concert.
Sous les vivats de la foule qui se lève comme un seul homme, les Beastie font une entrée en scène triomphale, déguisés en blues brothers. Mike D. (Diamond, batterie), Adrock (Adam Horovitz, guitare) et MCA (Adam Yauch, basse), les Beastie au grand complet. Sont également là quelques fidèles : le monstrueux DJ Mix Master Mike aux platines, Money Mark (voir mes messages des 7 avril et 6 mai) aux claviers et le percussionniste Alfredo Ortiz (qui remplace Eric Bobo). Nos trois lascars alternent les morceaux où ils jouent de leurs instruments et d’autres ou ils sont au mic avec le seul Mix Master en soutien pour des minis sets dans le plus pur style hip hop old skool, avec leur kung fu vocal si caractéristique. Les passages instrumentaux sont à base de guitare wha wha et de percussions en folie, les grands Curtis Mayfield et Jimi Hendrix ne sont finalement pas si loin que ça. Côté rap ça assure également les grands classiques sont au rendez-vous, « Root down » (une de mes préférées dans leur répertoire), « Sure shot », « Intergalactic », « remote control », « No sleep til Brooklyn », « Body movin’ ». Mix Master est en grande forme, scratche comme un fou furieux jusqu'à en péter sa platine sur le final de «3 MCs and 1 DJ ». Petit détour punk avec « Sure Shot » et « Sabotage », jouée en rappel et dédicacée à George W. Bush. Les bras battent la mesure en l’air. Money Mark est déchaîné, cours et saute tel un possédé dans tous les sens avant d’inventer un nouvelle technique de saut en hauteur en tentant de passer par-dessus son clavier. Il se rétame lamentablement de tout son long et tombe sur le dos, un coup à se briser la colonne vertébrale, j’espère qu’il ne se fait pas mal…
Et voilà, c’était mon premier concert des Beastie Boys, après toutes ces années, c’est incroyable que j’ai du attendre aussi longtemps pour finalement les voir en chair et en os. Un excellent moment en forme de ballade dans le jardin des souvenirs.
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