Voici un album inattendu ! Les nostalgiques des années 1980 se souviennent certainement des Stems, fine fleur du rock garage/psychédélique australien et de leur album « At first sight, violets are blue » (1987). Contre toute attente revoici leur leader Dom Mariani revêtu d’un nouveau costume, celui d’un songwriter power-pop. Mais on ne se refait jamais totalement et l’idiome, revu et corrigé par l’Australien met définitivement l’accent sur le côté « power » de l’affaire, à l’aide de guitares vitaminées (« Apple of life », petit clin d’œil aux Beatles, également en rappel sur la sérigraphie ornant le cd). Dans ses meilleurs moments, l’album n’est pas si éloigné de Big Star (« World on its head ») voire d’un Bowie (« Sad state of affairs »), c’est dire le niveau auquel évolue Mariani. De solides compositions auxquelles la présence d’une lap-steel apporte une petite touche americana du plus bel effet (« Where do lovers go » ; « Jangleland » ; "Jealous Love"). Classique dans sa forme, les 11 plages qui composent l’album font montre d’un impeccable savoir faire à l’ancienne. La confirmation de l’excellence du songwriter, hélas trop méconnu par chez nous. On rêve d’en avoir la confirmation sur scène.
https://www.facebook.com/dom.mariani

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