Ce deuxième album voit les frères Lowland passer au-dessus de la barrière. Ou plutôt des barrières. Quelles barrières ? Celles séparant l’americana de la soul et du rock’n’roll. Un grand bain de musique racinienne, inspiré par les années 60 et 70, sans pour autant entrer la sympathique formation dans la course effrénée au vintage. Une manière pour le groupe de faire entrer ses influences diverses dans un cadre personnel et surtout intemporel. Un groove de basse irrésistible (« For a while » ; « We shouldn’t be here »), un chant soul à vous retourner le cœur (« Little Big Man ») un soupçon de fièvre électrique qui traverse les guitares (« Can you hear me ? ») tout autant qu’il transperce les oreilles de l’auditeur : l’album est somptueux de bout en bout ! Le tempo alangui, l’omniprésence des claviers créant un forme de bulle ouatée (« Sound from the attic »), si l’album place parfois l’auditeur dans un cocon, c’est pour mieux le secouer par la suite (« Shape Up » ; « Don’t let me fall »). Une proposition caractérisée par un travail sur le son, loin des standards habituels, qu’ils transforment en chansons irrésistibles. Une réussite !
En showcase le 8/11 aux Balades Sonores et en concert le 9/11 au Trianon (première partie de Robert Finley)
https://lowlandbrothersband.bandcamp.com/album/over-the-fence
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