Les yeux mi-clos sur la pochette, la chanteuse apparaît mystérieuse, présente et absente en même temps, mais quels tourments peuvent-ils bien habiter l’artiste ? L’album s’intitule « Bisolaire », terme inventé pour l’occasion et qui, en l’occurrence, lui va ravir. Car, chez Fredda, la mélancolie brille, scintille, et la musique réchauffe (les cœurs surtout) deux fois plus qu’ailleurs. Onze titres donc, tous chantés en français, habités d’une évidence mélodique rare, pop, folk et, surtout, intime. Le nombre des intervenants est volontairement limité, le tout forme un petit cercle restreint auquel l’auditeur est invité avec délice. Sans être ascétique, le disque est arrangé, avec soin. Chaque intervention doit se justifier, chaque note doit faire trembler la corde sensible. En équilibre, toujours, le chant oscille et manque de basculer à de nombreuses reprises (cf. « Primitive »). Finalement, seule l’émotion compte. Et elles affluent en nombre à l’écoute d’un tel disque.
En concert (!!!) le 24 juin à Paris (Studio de l’Ermitage)
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