vendredi 4 décembre 2020

Animal Triste

 


Un nom pareil ne permet guère d'erreur sur la marchandise. Cette formation, formé d'anciens de La Maison Tellier, a le don d'enrober l'auditeur dans un voile sombre dès les premières notes et possède le génie unique d'extirper un jus dark partout et surtout là où ne l'attends pas (cf. la reprise méconnaissable du « Dancing in the dark » de Bruce Springsteen). Aussi brumeux qu'un petit matin dans la plaine de leur Normandie natale donc, l'album fait aussi trembler les potentiomètres, les aiguilles dans le rouge, traversé de nombreux éclairs électriques de guitares tranchantes, aussi arides que le visuel de la pochette, entre deux couplets aux ambiances glaciales (« Sky is something new » ; « Amor bay »). Un art de la tension détente qui fait tout le charme de cet effort inaugural, autant électronique qu'électrique, entre synthés analogiques froids et guitares incandescentes (« Vapoline »).

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