Alors que se déploie les nappes synthétiques glaçantes du premier titre, « Parhelion », l'auditeur frissonne ; les souvenirs remontent à la surface, comme transposés sur un film d'horreur inédit exhumé des années 1980 servis par une bande originale imaginaire signée John Carpenter. Autant de références dont usent les Italiens de Giöbia pour nous plonger dans un cauchemar anxiogène. Riche en synthés analogiques mais pas exempte de guitares non plus (cf. « In the dawn light »), la musique se niche dans un interstice très mince entre psychédélisme (« Haridwar ») et cold wave synthétique ; influences principales sur lesquelles plane l'ombre du métal doom et stoner. Soit une terre vierge au mitan des années 1970 et 1980. Un exercice de style qui donne sa pleine mesure dans des compositions au long cours, un véritable labyrinthe musical dans lequel l'auditeur aventure une oreille à ses risques et périls. Composé avec hardiesse et produit avec un soin maniaque jusqu’au moindre son, c'est franchement réussi. Et la pochette est magnifique !
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