Caréné comme une bonne vieille muscle car, cet album ne manque pas d'arguments pour faire groover la voie rapide. En gros pour résumer, on y trouve tout ce qu'on aime bien faire résonner aussi bien dans l'autoradio (cf. l'intro d'« Again and again ») qu'à la maison. Du rock'n'roll nerveux mais qui n'a pas oublié de faire swinguer l'auditeur (cf. « Wheels of obsession ») ou, dans un étrange grand écart, de jolies ballades acoustiques (« Again and again », « The Heat »). Bien évidemment, comme il est de coutume entre gens de bon goût, la chose est teintée de fortes effluves de blues et de boogie (« Screen Boy »). Ainsi, au fil des titres, le groupe épate par la variété des ambiances mais aussi cette capacité à maîtriser arpèges folk et gros son au sein du même morceau, une intro calme avant une coda déchaînée, imaginant l'improbable trait d'union entre Neil Young et Led Zeppelin. Rythmiquement aussi solide que du ZZ TOP (cf. "Black Sky Man") le disque est aussi une sacrée collection de soli déchaînés de guitare ou d'harmonica, porté par un chant expressif, parfaitement crédible dans la langue de Shakespeare. L'album parfait pour rêvasser en regardant le paysage défilant sur le côté, en route pour les vacances…
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