Découverte au début de l'année avec un premier EP, « Far away, Far away », qui à l'époque nous avait réconcilié avec la chanson française, Sophie Maurin est de retour avec son premier album. Bien loin des canons qui bien souvent plombent la chanson française (trop prévisible, trop variété) Sophie Maurin fait au contraire souffler un vent frais et une bonne humeur salutaire tout au long de ces onze titres. Onze chansons donc, comme autant de vignettes sur les petits malheurs du quotidien tournés en dérision avec entregent. Musicalement le rendu peut paraître bien sage, surtout quand on a l'habitude, à l'instar de votre serviteur, des guitares chauffées à blanc. Pourtant, les influences qui transparaissent ici et là, laissent deviner un bon goût impeccable : « White Phosphorus » adapté d'Erik Satie, le piano plein de swing hérité du jazz (« Far away », « Ciseaux ») ou bien encore les arrangements de cordes qui enveloppent le tout avec beaucoup de classe. Parmi les morceaux les plus étonnant, citons « Je suis des autres » qui débute à cappella tel un bon vieux doo-wop. Une fraîcheur à laquelle il est difficile de résister.
lundi 23 décembre 2013
Sophie Maurin
Découverte au début de l'année avec un premier EP, « Far away, Far away », qui à l'époque nous avait réconcilié avec la chanson française, Sophie Maurin est de retour avec son premier album. Bien loin des canons qui bien souvent plombent la chanson française (trop prévisible, trop variété) Sophie Maurin fait au contraire souffler un vent frais et une bonne humeur salutaire tout au long de ces onze titres. Onze chansons donc, comme autant de vignettes sur les petits malheurs du quotidien tournés en dérision avec entregent. Musicalement le rendu peut paraître bien sage, surtout quand on a l'habitude, à l'instar de votre serviteur, des guitares chauffées à blanc. Pourtant, les influences qui transparaissent ici et là, laissent deviner un bon goût impeccable : « White Phosphorus » adapté d'Erik Satie, le piano plein de swing hérité du jazz (« Far away », « Ciseaux ») ou bien encore les arrangements de cordes qui enveloppent le tout avec beaucoup de classe. Parmi les morceaux les plus étonnant, citons « Je suis des autres » qui débute à cappella tel un bon vieux doo-wop. Une fraîcheur à laquelle il est difficile de résister.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire