J’ai passé le week end avec mes nouveaux amis, les niçois du
groupe Tapenga, dont j’avais chroniqué le dernier EP par ici. Nous nous sommes
d’abord retrouvé samedi soir, le 21 janvier, dans un International plein comme
un œuf à la limite étouffant. Arrivé sur scène aux environs de 23 heures, après
la très talentueuse chanteuse folk Emilienne Apple et les excellents Anabel’s
poppy day, le groupe a commencé son set dans une configuration très électrique.
Toutes guitares dehors, le groupe a attaqué son affaire de manière très
frontale, plus brute que sur disque et aussi plus classiquement rock. Le
quatuor est drivé d’une main de maître par le batteur Nicolas. Son jeu de
batterie est carré et puissant sans un coup superflu. A la basse, Alexandre
apporte une touche de groove bienvenue. Après une petite demi-heure, une fois
les choses posées et alors que Tapenga a son affaire bien en mains, le groupe
sort le synthé et entame un délire entre new-wave et groove électro sans jamais
lâcher les guitares jouées par Anthony et Sébastien. La musique est marquée par
des brusques éruptions électriques et une succession d’accélérations, de
ralentissements, de montées et de descentes qui entraînent l’auditeur dans un
tourbillon rock. Le public remercie le groupe d’une chaleureuse ovation et
nombreux sont les spectateurs à réclamer un rappel. Visiblement Tapenga a fait
son petit effet ce samedi soir…
Changement radical d’ambiance le lendemain, le dimanche 22
janvier, pour une session acoustique privée dans un appartement du 19ème
arrondissement où ils sont accompagnés cette fois du (très très bon) trio
rémois Libelul. L’accent est plus mis sur la mélodie et le groupe développe des
trésors d’ingéniosité pour ajuster son répertoire à une configuration acoustique
nettement plus légère : guitares folk, une batterie allégée (tome basse,
caisse claire, deux cymbales et quelques gadgets), la basse électrifiée et un
vieux synthé (comme quoi on ne se refait pas). Les jolies harmonies vocales
ressortent également beaucoup plus et mieux quand les amplis sont débranchés. Ambiance
cosy et détendue, la session en appartement permet une réelle proximité avec
les groupes bien plus que dans une salle de concert classique aussi petite
soit-elle. Un grand merci à nos hôtes d’un jour pour l’accueil et pour les
petits gâteaux même si les bonnes résolutions d’après fêtes (concernant le
régime notamment) se sont envolées d’un coup comme les feuilles dans le vent…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire