Comme nous tous, Jeremy Ivey attend la fin de la tempête. Mais lui a la chance d'attendre en musique. Au contexte anxiogène, Ivey n'a qu'une seule réponse : son nouvel album ! Solaire et lumineux, mais traversé d'émouvants éclairs nostalgiques, partagé entre pop et guitares rugueuses, ce nouvel effort est le trait d'union rêvé entre Beatles et Neil Young & Crazy Horse. Rien que ça, oui ! L'évidence mélodique du disque, son savoir-faire instrumental, virtuose sans effet superfétatoire, confère à l'album un angle immédiatement attachant, tel un classique instantané, qui nous pointe bien évidemment (et une fois de plus) vers les influences des années 1960 et 1970 ; un lieu commun en l'espèce sublimé par la production impeccable de Margo Price (accessoirement son épouse). Intemporel et sans fausse note.
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