samedi 2 septembre 2017

Peter Perrett : « How the west was won »



Déjà, en 1978, à la tête de son groupe The Only Ones, Peter Perrett, en bon fan de Bob Dylan et du Velvet Underground, faisait figure d'exception au sein de la scène punk anglaise. L'âge aidant, Peter laisse maintenant libre cours à ses obsessions musicales avec ce deuxième album solo qui paraît vingt ans après le premier (« Woke up sticky », 1996) et un long combat contre les addictions diverses qui ont grandement parasité sa carrière et sa vie personnelle : c'est le come-back surprise de l'année ! Et il est réussi haut la main ! Le temps a ceci de formidable, il nous débarrasse du superflu et nous invite à ne retenir que l'essentiel. Dans le cas de Peter, il s'agît de la musique. Ce nouvel album est formidable, les titres s'enchaînent comme autant de classiques instantanés, sans ostentation aucune, articulés autour des guitares, basse et batterie, petites perles pop qui attendaient sagement de voir le jour. Intemporelles, les chansons sortent aujourd'hui comme elles auraient pu être enregistrées à la fin des années 1960 dans le sillage de celles de ses idoles dont l'influence est particulièrement prégnante sur ce disque. Un merveilleux sens de l'épure qui n'est pas sans rappeler deux autres come-backs récents (et très réussis aussi), ceux de Bill Pritchard et de John Cunningham. A (re)découvrir.

Peter Perrett, live sur le plateau de Nulle Part Ailleurs, en septembre 1996 : 

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