Le retour d’un groupe culte. Cortex, formation jazz fusion française, a longtemps fait figure d’étalon. La redécouverte de l’album « troupeau bleu » (sorti en 1975), via cette réédition, permet de mieux comprendre pourquoi. Cortex évolue entre la pop, la chanson française et le jazz. Alain Gandolfi et Jean Grevet, respectivement batteur et bassiste, sont impressionnants de swing, écoutez « Mary et Jeff »… Les mélodies sont dominées par les claviers d’Alain Mion, qui évoquent par moments Stevie Wonder, aujourd’hui Air et consorts tueraient pour avoir un son pareil. Le saxophoniste Alain Labib apporte l’indispensable touche free jazz. Et pour finir la chanteuse Mireille Dalbray est toute sauf une chanteuse de jazz classique. Ses vocaux sont légers comme l’air, on pourrait même dire qu’elle manque de coffre mais dans ce contexte c’est impeccable, sa voix s’envole au dessus des mélodies (déjà) planantes. Les notes de la pochette nous apprennent que l’album a été enregistré en deux jours seulement les 15 et 16 juillet 1975, c’est fort ! Longtemps cet album a été disponible dans une version cd, copiée d’après le vinyle, honnie des vrais amateurs. Le 33 tours d’époque était ainsi devenu une pièce de collection assez recherchée. Cette nouvelle réédition est la première d’après les bandes masters originales, cela change tout le son n’a plus rien à voir. Enfin Cortex a le cd que son talent méritait depuis longtemps. On a enfin le loisir d’apprécier cette musique d’un temps révolu, celle où dans la lignée d’un « Melody Nelson » de Gainsbourg (auquel on pense parfois à l’écoute de Troupeau bleu), la France savait oser avec classe et élégance. Enfin, puisqu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, la sortie de ce cd coïncide avec la reformation du groupe sans Mireille Dalbray et Jean Grevet, hélas décédés.
vendredi 14 août 2009
Cortex : Troupeau Bleu
Le retour d’un groupe culte. Cortex, formation jazz fusion française, a longtemps fait figure d’étalon. La redécouverte de l’album « troupeau bleu » (sorti en 1975), via cette réédition, permet de mieux comprendre pourquoi. Cortex évolue entre la pop, la chanson française et le jazz. Alain Gandolfi et Jean Grevet, respectivement batteur et bassiste, sont impressionnants de swing, écoutez « Mary et Jeff »… Les mélodies sont dominées par les claviers d’Alain Mion, qui évoquent par moments Stevie Wonder, aujourd’hui Air et consorts tueraient pour avoir un son pareil. Le saxophoniste Alain Labib apporte l’indispensable touche free jazz. Et pour finir la chanteuse Mireille Dalbray est toute sauf une chanteuse de jazz classique. Ses vocaux sont légers comme l’air, on pourrait même dire qu’elle manque de coffre mais dans ce contexte c’est impeccable, sa voix s’envole au dessus des mélodies (déjà) planantes. Les notes de la pochette nous apprennent que l’album a été enregistré en deux jours seulement les 15 et 16 juillet 1975, c’est fort ! Longtemps cet album a été disponible dans une version cd, copiée d’après le vinyle, honnie des vrais amateurs. Le 33 tours d’époque était ainsi devenu une pièce de collection assez recherchée. Cette nouvelle réédition est la première d’après les bandes masters originales, cela change tout le son n’a plus rien à voir. Enfin Cortex a le cd que son talent méritait depuis longtemps. On a enfin le loisir d’apprécier cette musique d’un temps révolu, celle où dans la lignée d’un « Melody Nelson » de Gainsbourg (auquel on pense parfois à l’écoute de Troupeau bleu), la France savait oser avec classe et élégance. Enfin, puisqu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, la sortie de ce cd coïncide avec la reformation du groupe sans Mireille Dalbray et Jean Grevet, hélas décédés.
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1 commentaire:
Salut !
Merci pour tes commentaires et j'ai hâte que tu (re)poste ;-)
Bises
Sabine
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