Lorsque sa mère décide d’envoyer Carl, son fils en échec scolaire, chez son oncle Quentin, elle n’a pas la moindre idée de ce qu’elle est en train de faire. Il se trouve que l’oncle, le fameux Quentin est le patron de Radio Rock, une radio pirate qui émet depuis un bateau en pleine Mer du Nord. Nous sommes en 1966, en plein age d’or du rock, en Angleterre comme en Amérique, et sur la très pudique BBC le rock est étrangement absent. D’où l’effervescence autour de ces radios pirates que le gouvernement britannique de l’époque se donne beaucoup de mal pour essayer d’interdire. Lorsque Carl embarque, Quentin lui demande :
- Pourquoi ta mère t’a viré ?
- Réponse de Carl : « J’ai fumé »
- Un joint ou une cigarette ?
- Les deux…
- Excellent !!!!
Le ton est donné dès cette première réplique. A défaut d’être remis dans « le droit chemin », Carl va prendre le pied de sa vie ! Et franchement on est jaloux, on l’envie !!! Car outre le fait qu’il y ait de la musique, et de la bonne, du début à la fin, le métrage collectionne les scènes hilarantes. Question : que se passe-t-il quand notre bande de lascars djs déjantés, enfermés ensemble sur un bateau, reçoit une visite féminine ? La réponse est dans le film. Bien servis par une galerie de personnages attachants et d’acteurs tous excellents, le film, deux heures et quart au compteur tout de même, passe en un clin d’œil. Signalons les performances d’acteurs de Bill Nighy qui campe un Quentin dandy très warholien, le Count, Philip Seymour Hoffman, qui après avoir joué Lester Bangs dans « Almost Famous » retrouve un rôle à la (dé)mesure de son génie rock n’roll. Et enfin Rhys Ifans dans le rôle de Gavin, l’ennemi intime du Count. A voir le film, on enrage sur nos radios d’aujourd’hui, qui ont réussi à banaliser, à coup de programmations médiocres, ce médium pourtant extraordinaire. Pour être tout à fait complet, il faut également préciser que le synopsis s’inspire, librement, de l’histoire de Radio Caroline fondée en 1964 et qui émettait, comme dans le film, depuis un bateau ancré dans les eaux internationales, au large de l’Angleterre. Fermée en 1989, la radio existe toujours sur internet (http://www.radiocaroline.co.uk/).
- Pourquoi ta mère t’a viré ?
- Réponse de Carl : « J’ai fumé »
- Un joint ou une cigarette ?
- Les deux…
- Excellent !!!!
Le ton est donné dès cette première réplique. A défaut d’être remis dans « le droit chemin », Carl va prendre le pied de sa vie ! Et franchement on est jaloux, on l’envie !!! Car outre le fait qu’il y ait de la musique, et de la bonne, du début à la fin, le métrage collectionne les scènes hilarantes. Question : que se passe-t-il quand notre bande de lascars djs déjantés, enfermés ensemble sur un bateau, reçoit une visite féminine ? La réponse est dans le film. Bien servis par une galerie de personnages attachants et d’acteurs tous excellents, le film, deux heures et quart au compteur tout de même, passe en un clin d’œil. Signalons les performances d’acteurs de Bill Nighy qui campe un Quentin dandy très warholien, le Count, Philip Seymour Hoffman, qui après avoir joué Lester Bangs dans « Almost Famous » retrouve un rôle à la (dé)mesure de son génie rock n’roll. Et enfin Rhys Ifans dans le rôle de Gavin, l’ennemi intime du Count. A voir le film, on enrage sur nos radios d’aujourd’hui, qui ont réussi à banaliser, à coup de programmations médiocres, ce médium pourtant extraordinaire. Pour être tout à fait complet, il faut également préciser que le synopsis s’inspire, librement, de l’histoire de Radio Caroline fondée en 1964 et qui émettait, comme dans le film, depuis un bateau ancré dans les eaux internationales, au large de l’Angleterre. Fermée en 1989, la radio existe toujours sur internet (http://www.radiocaroline.co.uk/).
Enfin il est tout à fait inconcevable de terminer ce papier sans glisser un mot sur la bande originale du film. Cette dernière est un pur délice. Double album, 36 titres, puisant aussi bien dans le rock, la pop, la soul et rhythm & blues de l’époque. Les stars sont bien évidemment au rendez-vous. Mais l’album est très bien équilibré avec ce qu’il faut de tubes mais aussi de titres plus obscurs pour contenter toutes les oreilles. Seul petit regret, pourquoi avoir été chercher Duffy, pour la chanson générique ? La scène britannique est suffisamment riche, en soul comme en rock n’roll, pour faire appel à une chanteuse aussi fade.
La bande annonce :
2 commentaires:
Ou comme je suis d'accord avec toi concernant Duffy, je me demande toujours ce qu'on lui trouve, je trouve que son vibrato n'est pas du tout naturel ! Aussi non, le film me semble très sympa !
Je te le conseille vivement, tu passera un bon moment
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