La soirée débute avec une chouette découverte, Dalva, un trio à la formation atypique, composé de deux guitares et d'une batterie. Du line-up même découle la proposition musicale du groupe, de la guitare acoustique émane une couleur folk/chanson française à laquelle répond la guitare électrique, chargée d'effets, aux sonorités nettement plus psychédéliques. Un pad électronique ajouté sur la batterie ajoute une note électro assez moderne. A mi-chemin de la chanson, du folk et de la pop psyché, l'univers de Dalva est assez riche et séduisant.
Vient ensuite la tête d'affiche de la soirée, Paul Galiana, tout auréolé de la sortie de son très réussi nouvel album. Contrairement à son habitude, le groupe ne se produit pas en trio, mais en quatuor avec une guitare additionnelle, tenue par Fred Lafage qui avait mixé l'album. On retrouve également les fidèles Alain Gibert (basse) et Guillaume Glain (le batteur qui officie également auprès d'Olivier Rocabois). Si la prestation est largement dominée par la guitare électrique et le rock à très haute énergie (cf. le dynamique "De la vie" qui ouvre les débats), les moments très émouvants sont légion, et l'acoustique trouve également sa place dans l'équation musicale (cf. la country "En Ligne"). Mais on retiendra surtout la très qualité des textes de Paul, qui n'a pas son pareil pour aborder des thèmes universels et émouvoir le public. On pense notamment à "Genghini Blues", où même l'auteur de ces lignes, totalement béotien et bien peu au fait des choses du football, fut submergé par l'émotion. Un véritable tir au but, en plein coeur que ce titre. Penalty marqué, pleine lucarne, Paul a réussi son coup.
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