Sur la pochette de ce nouvel album, son
quatrième, Imelda May pose, fière et aguicheuse, rouge à lèvres
éclatant et toute de cuir noir vêtue. Voilà le ton est donné, ce
nouveau disque sera rockabilly où ne sera pas. L'affaire part sur
les chapeaux de roues dès les deux premières plages, « Tribal »
et « Wild Woman », qui s'enchaînent tambour battant,
deux rocks menés sur un tempo d'enfer tel un bolide noir sur deux
roues lancé à pleine vitesse. Pourtant loin d'être une simple
moine copiste de ces années 1950 tant aimées, Imelda May infuse à
la musique une dynamique contemporaine. Les guitares sont gonflées
et les batteries claquent. Un petit peu plus loin, l'Irlandaise calme
le jeu, « It's good to be alive » abat une carte swing
jazzy avant le grand numéro de séduction « The Gypsy in me ».
Ainsi va cet album qui alterne les rocks brûlants (« Hellfire
Club », « Round the bend », « I wanna
dance », « Right amount of wrong »), la country
(« Little Pixie »), les influences celtiques (« Ghost
of love ») ou le blues jazzy poisseux (« Wicked way »
qu'on jurerait sortie des marais). Tout un spectre de musiques où la
rythmique (swing si possible) est prépondérante. Et puis il y a
Imelda, sa voix pleine de charme, sexy toujours quelque soit le
contexte. Enfin le tube, « Johnny got a boom boom » déjà
présent sur le disque précédent et repris ici en bonus, est une
sacrée bonne chanson avant même de synchroniser des publicités de
parfums. Cet album particulièrement consistant est une réussite.
En concert le 8 Novembre à Paris
(Olympia. Attention soyez à l'heure, la première partie est assurée par The Angry Cats)
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