Lorsque l’on évoque « Friendly Fire », le nouvel album de Sean Lennon, les mêmes critiques sont toujours émises à savoir : « Le même album sorti par Dupont n’aurai pas eu la même hype ». Déjà, il semblerait que la hype en question soit un épiphénomène français. En Angleterre, Sean, lui le fils de l’ex Beatle (mais aussi de Yoko Ono ceci expliquant peut-être cela) passe totalement inaperçu. Et aux Etats-Unis, la presse lui reproche d’être un gosse de riche, dilapidant l’héritage familial en studio, en sus d’un supposé dilettantisme. Dans un cas comme dans l’autre, sans tomber dans l’hagiographie facile, c’est faire bien peu de cas de la qualité de « Friendly fire ». Et je reste persuadé que d’être le fils d’une légende martyrisée ne l’a pas forcément aidé à écrire de bonnes chansons.
Bon revenons à d’autres considérations, car ce soir Sean vient défendre son album dans la superbe salle de la Cigale. Nous sommes ici à Pigalle, un de mes quartiers préféré, non pas grâce aux clubs d’effeuillage et autres cinémas pornos, mais grâce aux salles de concert. Ainsi sur le même trottoir de boulevard Rochechouart se succède La Cigale au numéro 120, la boule noire juste à côté, la superbe salle du Trianon au numéro 80 et l’Elysée Montmartre au numéro 72. Sans oublier le divan du monde dans la rue des martyrs, perpendiculaire au boulevard Rochechouart et le bus palladium. On trouve également beaucoup de boutiques d’instruments dans le coin.
La vieille salle de la Cigale est superbe toute noire avec des fauteuils rouges, le plafond, sculpté, est peint en peinture dorée. La salle dispose d’une fosse et d’une mezzanine décorée de modénatures tout comme les poteaux. L’endroit à une âme. Après une sympathique première partie assurée par Jean Racine, Sean fait son entrée en scène. Ils sont cinq sur scène : Sean chante et joue de la guitare sèche, Yuka Honda est aux claviers, un deuxième guitariste, le batteur et le bassiste complètent la formation. Le concert est très sage, les versions sont quasiment identiques à celles de l’album. Les musiciens restent une grande partie du show dans l’obscurité et s’acquittent de leur tâche avec un grand professionnalisme mais l’ensemble reste assez froid. Seule la jolie Yuka à l’air de s’éclater, il faut préciser qu’elle est la seule à avoir joué sur l’album. Heureusement le français mignon de Sean et son sens de l’humour permettent de sauver l’ensemble. Ainsi il réclame « plus du vin. Je ne peux pas continuer à jouer sans, c’est impossible. On est en France ! ». Et Sean quitte la scène en s’exclamant « je vais aller demander à quelqu’un ». Et en attendant « plus du vin » on va jouer une chanson. Quand le type revient avec un verre plein, Sean annonce : « lui, c’est Julien et il aime le whisky. C’est pas du vin c’est du whisky ! Je sais pas si je peux boire c’est fort ! Bon un petit peu alors. ». Et à la fin du concert il ne manque pas de remercier « le batteriste » avant de dire c’est « rant-ma quoi tu dis pas c’est rant-ma, c’est marrant» ! Le groupe jouera la totalité de l’album friendly fire et un inédit « Smoke and mirrors », la seule chanson rescapée du premier album « into the sun » est « mystery juice » jouée en rappel. Les versions live sont quasiment identiques au versions studios bien que « On again off again » me semble un peu plus cabaret. « Headlights » est jouée en solo acoustique. La reprise méconnue de T REX « Would i be the one » est plus longue, Sean prendra un solo de guitare wha-wha, sur une belle jaguar couleur crème, à la fin du morceau. Peut-être que ce concert était trop attendu, mais là comme ça à chaud, ça me laisse un goût ambivalent.
Bon revenons à d’autres considérations, car ce soir Sean vient défendre son album dans la superbe salle de la Cigale. Nous sommes ici à Pigalle, un de mes quartiers préféré, non pas grâce aux clubs d’effeuillage et autres cinémas pornos, mais grâce aux salles de concert. Ainsi sur le même trottoir de boulevard Rochechouart se succède La Cigale au numéro 120, la boule noire juste à côté, la superbe salle du Trianon au numéro 80 et l’Elysée Montmartre au numéro 72. Sans oublier le divan du monde dans la rue des martyrs, perpendiculaire au boulevard Rochechouart et le bus palladium. On trouve également beaucoup de boutiques d’instruments dans le coin.
La vieille salle de la Cigale est superbe toute noire avec des fauteuils rouges, le plafond, sculpté, est peint en peinture dorée. La salle dispose d’une fosse et d’une mezzanine décorée de modénatures tout comme les poteaux. L’endroit à une âme. Après une sympathique première partie assurée par Jean Racine, Sean fait son entrée en scène. Ils sont cinq sur scène : Sean chante et joue de la guitare sèche, Yuka Honda est aux claviers, un deuxième guitariste, le batteur et le bassiste complètent la formation. Le concert est très sage, les versions sont quasiment identiques à celles de l’album. Les musiciens restent une grande partie du show dans l’obscurité et s’acquittent de leur tâche avec un grand professionnalisme mais l’ensemble reste assez froid. Seule la jolie Yuka à l’air de s’éclater, il faut préciser qu’elle est la seule à avoir joué sur l’album. Heureusement le français mignon de Sean et son sens de l’humour permettent de sauver l’ensemble. Ainsi il réclame « plus du vin. Je ne peux pas continuer à jouer sans, c’est impossible. On est en France ! ». Et Sean quitte la scène en s’exclamant « je vais aller demander à quelqu’un ». Et en attendant « plus du vin » on va jouer une chanson. Quand le type revient avec un verre plein, Sean annonce : « lui, c’est Julien et il aime le whisky. C’est pas du vin c’est du whisky ! Je sais pas si je peux boire c’est fort ! Bon un petit peu alors. ». Et à la fin du concert il ne manque pas de remercier « le batteriste » avant de dire c’est « rant-ma quoi tu dis pas c’est rant-ma, c’est marrant» ! Le groupe jouera la totalité de l’album friendly fire et un inédit « Smoke and mirrors », la seule chanson rescapée du premier album « into the sun » est « mystery juice » jouée en rappel. Les versions live sont quasiment identiques au versions studios bien que « On again off again » me semble un peu plus cabaret. « Headlights » est jouée en solo acoustique. La reprise méconnue de T REX « Would i be the one » est plus longue, Sean prendra un solo de guitare wha-wha, sur une belle jaguar couleur crème, à la fin du morceau. Peut-être que ce concert était trop attendu, mais là comme ça à chaud, ça me laisse un goût ambivalent.