Cinq années se sont écoulées depuis la sortie de leur premier album et il s’en est passé des choses depuis. Une pandémie et on ne sait plus trop combien de confinements plus tard, on retrouve le duo que l’on a l’impression d’avoir quitté hier tant son premier effort a continué de nous accompagner dans l’intervalle. Très justement intitulé « Sophomore » ce deuxième album continue l’ensorcellement dark du premier. Le tout premier titre « Heidi Montauk » commence comme la bande originale d’un film d’horreur, une nappe de synthé angoissante, une constante durant toute la durée de l’album. L’ombre de la cold wave des années 80 plane sur cet album, on n’en attendait pas moins, une influence que le duo se charge de conjuguer au présent sur un mode plus électronique que par le passé. Loin de sentir la naphtaline le disque galvanise et envoûte, emporte l’auditeur dans des contrées inconnues (« Tilda Vaast »), hypnotise et le travail rythmique remarquable fait palpiter les sens (« Earl Condition »). Entre autres nouveautés on note l’apparition de nouvelles langues (l’allemand entre autres) et un chant choral où les voix d’Hélène et de Julien se mélangent. A écouter au cœur de la nuit.
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