C’est ainsi, plus le temps passe, moins Electro Deluxe fait honneur à son patronyme ! Car, si à ses débuts, dans les années 2000, le groupe s’inscrivait dans la mouvance électronique de l’époque, depuis quelques années (en dépit d’un bref retour au genre récent) le groupe s’est spécialisé dans un funk mâtiné de soul, assez percutant, se singularisant par l’absence totale de guitare, une rareté. Un homme incarne le changement : James Copley. Américain de naissance, exilé en France, doté d’une voix en or, le chanteur se fait également crooner à l’occasion, capable de faire fondre le cœurs à la chaîne. Misant sur sa force de frappe scénique, pouvant enchaîner les perles dansantes, Electro Deluxe a acquis, concert après concert, à la force du poignet, une reconnaissance internationale. De quoi attirer les grands noms : la saxophoniste Candy Dufler (Prince, Dave Stewart) qui orne le magnifique « Nakie Nakie » d’ouverture d’un super solo, le tromboniste suédois Nils Landgren ou le maître Fred Wesley (James Brown) sur la plage finale, tous sont venus honorer ce nouveau disque de leur présence. Contrairement à de nombreux acolytes, Electro Deluxe ne s’inscrit pas dans cette veine nostalgique qui caractérise la soul actuelle. L’absence de guitare les oblige à une démarche différente, misant sur les claviers (Rhodes, Clavinet, Hammond B3) d’où ils tirent ce son, respectueux de la tradition mais résolument moderne, aboutissant à une sorte d’intemporalité musicale. Carré, dansant et festif, mais aussi langoureux à l’occasion, que demander de plus ? Un album qui fait du bien par les temps qui courent.
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