Les couleurs chatoyantes et le design 50s de la pochette ressemblent à une carte postale envoyée par le groupe nantais. De fait, plus qu’un deuxième album, ce nouvel effort des Freaky Buds s’écoute comme le résultat d’une aventure au long cours. C’est que nos gars ont vu les choses en grand ! Cette fameuse authenticité, le groupe l’a trouvé auprès de Kid Andersen au sein de son Greaseland Studio, qu’ils ont rejoint après un road-trip à travers la Californie. Un moment fondateur de leur inspiration. Le reste relève de la magie. A cette excellente collection de compostions, ancrées dans le blues et la tradition, Kid Andersen a su apporter un grain et une profondeur incroyables, une sorte d’abrasivité qui faisait tout le sel d’un RL Burnside par exemple. A la fois rugueux, hypnotique, et portant porté par le groove (« Nothing to lose »), ce nouvel album a vu les Freaky Buds viser en plein dans le mille. Placée en toute fin de programme « She’s nineteen years old », enregistrée en compagnie d’Alabama Mike, fait figure d’exception dans ce cocktail de guitares et d’harmonica en fusion, ce qui explique sa position en clôture d’album, comme une cerise placée en bonus au sommet d’un gâteau électrique. C’est une réussite complète.
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