jeudi 28 mars 2019

Yarol, La Maroquinerie, 20 mars 2019.

(c) Clémence Rougetet

(c) Clémence Rougetet

Un mois environ après la sortie de son premier album solo, sobrement intitulé Yarol, le musicien remet les pendules à l'heure dans une salle de La Maroquinerie pleine comme un œuf et aussi bouillante qu'une cocotte minute. De funk ou de synthés vintages, il en sera bien sûr un peu question au cours de cette prestation (cf. « Girls », « Caroline »), qui, par son intensité, rappelle les grandes heures de Black Minou. Guitariste incendiaire, et virtuose aussi, Yarol s'en est donné à coeur joie en compagnie d'un groupe de grande ampleur (basse, batterie, percussion, claviers et deuxième guitare) revisitant les idiomes qui lui tiennent à coeur du rock n'roll (l'anthologique medley final comprenant entre autres « Little Queenie » et « Satisfaction ») au blues (« Something gonna happen » en ouverture de set) en passant par l'afrobeat (« Sale » en compagnie de son frère Melvil à la basse) sans oublier de revisiter l'ensemble de sa carrière (« Barbès » de FFF ou la reprise en français de « Fortunate Son » - Creedence Clearwater Revival - chantée naguère par un célèbre barde d'ici que le guitariste a accompagné pendant dix ans). Pendant près de deux heures le musicien a laissé parler son enthousiasme, plongeant dans la foule tel un grand gamin de cinquante ans, exposant au grand jour la profonde humanité qui l'anime recherchant constamment le contact et la chaleur humaine auprès du public. Folle soirée, doux euphémisme ! 

https://www.facebook.com/yarolpoupaudofficial/


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