lundi 30 janvier 2023

Jesse Malin : « Glitter in the Gutter »

 


Cette copieuse (14 titres) réédition, remastérisée, du troisième album de l’attachant Jesse Malin (sorti en 2007 alors que ce blog en était à ses premiers balbutiements) permet de revenir sur un passage méconnu de la carrière du chanteur : son, bref, exil californien (« California seems so cold » chante-t-il in « Lucinda »). Car, palmiers ou non, c’est le subway new-yorkais qui coule dans les veines du chanteur et lui donne son énergie. Qu’importe que la guitare soit acoustique, Malin s’en empare, frotte les cordes avec la même énergie, et chante dans le micro, comme si sa voix devait passer par-dessus un mur d’amplis (« Don’t let them take you down » ; « Lucinda » ; « Love Streams »). C’est donc à une attaque tout à fait personnelle de l’idiome folk à laquelle s’adonne le chanteur ici. Troubadour punk, on ne saurait trouver une plus juste définition pour la musique de Jesse Malin, qui ne se prive pas non plus de rendre hommage au genre qui a bercé sa jeunesse (la rageuse « Prisoners of Paradise »). Enregistré avec une poignée de potes, Ryan Adams, Jakob Dylan, Josh Homme (Queens of the Stone Age) ou Chris Shiflett (Foo Fighters) et agrémenté d’une touchante ballade en duo avec Bruce Springsteen (« Broken Radio »), voici une pépite méconnue à (re)découvrir.

En concert le 18 février (La Boule Noire)

https://www.jessemalin.com/

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