Nouvelle venue sur
la scène hexagonale, Laura Cahen débarque avec un premier album,
intense et éminemment personnel, en forme de révélation. Inspirée
par l'histoire de sa famille qui, de l'Espagne à l'Algérie, en
passant par le Maroc, n'a connu qu'une succession d'exils pour finir
au Nord (cf. le titre) de la France, Laura livre une œuvre dense qui
se partage en quatre saisons. A mi chemin entre une tradition
française héritée des années 70, hantée par les fantômes de
Gainsbourg et de Barbara, (« Loin », « Réverbère »)
et un traitement atmosphérique (« Froid », « Je
sombre ») d'obédience anglo-saxonne (Radiohead, Portishead)
l'album, porté par la voix grave de son auteure, rayonne d'une
étrange lumière sombre où l'espoir ne meurt jamais tout à fait.
C'est peu dire que la maturité de la chose impressionne. Insidieux
et envoûtant.
En concert à Paris
(Café de la danse) le 24/01
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RépondreSupprimerBelle artiste qui fait du bien à cette scène Française si pauvre en ce moment, beaux arrangements et voix exceptionnelle. Bises Régis. Jacques.
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